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"Deuxième bureau": curieuse expression qui ferait se dresser plus d 'un mouvement féministe. Le mot exact serait plutôt "maîtresse" mais pas une maîtresse comme une autre. Deuxième bureau, c'est un code. C'est la jeunefemme, 25 à 30 ans, souvent célibataire, veuve ou divorcée parfois, jolie mais seule. Pour la conquérir, on ment, on ment et ça marche... Lui, le galant homme il se dit disponible bien qu'il ne soit pas libre puisque marié (...) Elle se contentera d'un rôle de seconde zone car le disponible s'avère soudé à safemme à qui il n'a rien à reprocher. Elle sefera à cette vie,faite de sorties nocturnes, d'hôtels, de pots à prendre ici et là. Il I'installe à ses frais, dans un coin quelconque de la ville, assez éloigné de chez lui pour éviter les soupçons (...)11 se ruinera pour elle et autant quefaire se peut, chaque jour il va passer quelques heures avec elle, et le soir venu, il repartira dans sonfoyer comme le devoir conjugal l'exige. |
1980, Nkouka A., Deuxième bureau, p.7.
[littérature]
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L'amour n'existe donc plus ? L'argent a-t-il tout pourri ? Voilà des questions anodines que bon nombre de bien pensants se posent (...) vu la recrudescence dans nos cités de la prostitution et du phénomène "deuxième bureau". |
1979, Mweti, 6 janvier.
[presse, journaux, périodiques]
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Enfin elle dénonce l'infidélité d'un conjoint qui s'obstine à flirter avec d'autres "bureaux" . |
1982, Mweti, 6 juillet.
[presse, journaux, périodiques]
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La tradition africaine vante plus les chevauchées de l'Africain coureur de jupons au détriment de lafemme à laquelle on exige unefidélité absolue. C'est ainsi qu'une femme africaine acceptefacilement de devenir la deuxième voire la troisième épouse et aussi deuxième ou troisième bureau. Que sais-je ? |
1982, Mweti>.
[presse, journaux, périodiques]
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Madame se dit qu'une grande partie du salaire de son mari tombe dans les mains des "bureaux" (rivales). |
1987, Congo-Magazine, janvier, p.47.
[presse, journaux, périodiques]
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