Vedette

fin, fine (adj.)
[fẽ, fɪn]

Définition

Fam. Qui inspire de la sympathie par sa gentillesse, sa douceur, sa bienveillance, sa serviabilité, son charme; (spécial., en parlant d'un enfant) mignon, sage.
Trouver qqn fin. Être fin avec qqn. Être pas fin. QU_e156
[État des données: avancé]
Citation(s) Référence(s)
À entendre Françoise, Pierre Gagnon n'avait pas son pareil. Il était fin, drôle, amusant; elle allait même jusqu'à le trouver beau, en dépit de la petite vérole dont sa figure était marquée.
1864, A. Gérin-Lajoie, «Jean Rivard, économiste», dans Le Foyer canadien, t. 2, p. 60.
[littérature]
Cet enfant-là, je l'ai aidé à venir au monde; ça fait que c'est quasi comme s'il était de ma famille. [ ... ] Le voilà qui me tend ses petits bras pour que je le prenne. Mon Dou, qu'il est donc fin, qu'il est donc avenant.
1935, G. Bugnet, La forêt, p. 210.
[littérature]
«Veux-tu que j'te console ?» [ ... ] L'autre le prit par l'épaule, l'attira doucement contre sa hanche. [ ... ] «J'aime ça quand t'es fin comme ça.»
1989, M. Tremblay, Le premier quartier de la lune, p. 112.
[littérature]

Origine

Maintien d'un sens français ancien

Historique

Depuis 1864. Hérité de France. En parlant de qqn, cp. en ancien français des emplois voisins comme «délicat, tendre (en amitié, en amour)» ou «loyal, sincère» (v. FEW f#_nis 3, 563a, GreimAFr, Godefroy, LaCurne). Par ailleurs, selon un commentaire de Pasquier (XVIe s.), fin recoupait à époque ancienne divers emplois de bon : «L'ordinaire de nos anciens estoit d'employer le mot de fin, pour bon en toutes les occurrences qui se presentoient.» (cité dans LaCurne).

Étymon du FEW

finis
QU: 1091