Vedette

accotoir (n. m.)
[akɔtwɑʀ]

Définition

Techn. Ce qui sert à soutenir, à retenir qqch.
[État des données: avancé]

Variante(s) graphique(s)

accotouère et accotouer (parfois); accotoué, accotouais et accotois (d'après des prononciations vieillies)

Origine

Maintien d'un sens français ancien et parlers régionaux de France

Historique

De accoter (sens 03) ; depuis 1957 (Bélisle-1). Hérité de France; relevé dans la langue du XIXe s. («étai», v. Boiste 1834), ainsi que dans bon nombre de parlers d'oïl (v. par ex. FEW accu+b#+tare 24, 90a, MartVend, s.v. accotas, DavTour, s.v. accotoué, et FondEss 197). Cp. par ailleurs le sens plus général d'«appui» dans la langue du XVIe s. (v. TLF); cp. aussi celui d'«étai sur lequel on appuie les navires en construction», attesté en français depuis 1773 (v. FEW id., Larousse 1928, GLLF et Robert 1985). Accotoir «ce qui sert à s'appuyer (une partie du corps); bras, dossier (de chaise)» est attesté en français depuis Richelet 1680 (v. FEW id.; dès 1490 sous la forme féminine acoutouere, v. TLF) mais est vieilli de nos jours (v. TLF et HanseDiff-2); avant PRobert 1967, les lexicographes ne mentionnaient pas explicitement que le mot pouvait s'appliquer aussi au dossier d'une chaise, d'où les relevés de certains glossairistes québécois.

Étymon du FEW

accubitare

Français de référence

Remarque(s)
Peut avoir aussi le sens de «ce qui sert à s'appuyer (une partie du corps); bras, dossier (de chaise)», comme en France; vieilli de nos jours, cet emploi a parfois été relevé par certains glossairistes qui l'ont considéré à tort comme non admis en français en parlant du dossier d'une chaise (v. Étymologie/Historique).
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