Vedette

fin, fine (adj.)
[fẽ, fɪn]

Définition

(Placé devant le nom). Vieilli Qui constitue le point extrême (de qqch).
Le fin bout d'une affaire, le fin cœur de l'hiver. Le fin Nord québécois. Le fin haut des côtes.
[État des données: avancé]
Citation(s) Référence(s)
(Acadie). Pourtant le marin qui promenait sa goélette entre les îles du sud et par les mers du nord depuis sa fine jeunesse avait dû entendre souvent le chant des sirènes dans la nuit; il avait dû charrier dans son quatre-mâts plus d'une cargaison de beautés éplorées et reconnaissantes, ce seigneur du large.
1979, A. Maillet, Pélagie-la-Charrette, p. 117.
[littérature]

Origine

Maintien d'un sens français ancien et parlers régionaux de France

Historique

Emploi bien attesté en ancien et en moyen français ainsi que dans les parlers régionaux de France (v. FEW f#_nis 3, 562b, LaCurne). Voir en outre dans Godefroy : «Fin s'employait devant beaucoup de substantifs pour exprimer une idée de superlatif, pour dire extrême, complet». Également dans Huguet : le fin matin «la première lueur du jour», au fin cœur d'hyver «en plein hiver». En français moderne, fin dans ce sens ne subsiste que dans de rares locutions (par ex. le fin fond des bois, le fin mot d'une histoire, la fine fleur de la société).

Étymon du FEW

finis

Français de référence

Remarque(s)
Emploi plus large qu'en français de France où fin, dans ce sens, n'est plus usité qu'avec quelques mots. Voir Étymologie/Historique.
Mot particulier
Emploi particulier par son statut (registre d'emploi, domaine d'emploi, fréquence relative ou connotation).
QU: 1109