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achalandé, ée 01.
Vedette
achalandé, ée (adj.)
[aʃalãde]
Définition
Qui est très fréquenté, très passant (en parlant d'un endroit); où il y a affluence, où il règne une grande activité (en parlant d'un lieu, d'un moment).
Magasin, centre d'achats achalandé. Rue, route achalandée. Journée, période achalandée.
QU_e077
[État des données: avancé]
| Citation(s) | Référence(s) |
|---|---|
| Dans un village de la rive sud des plus coquets et des plus achalandés durant la saison du farniente [...], tout est possible. |
1901, Les Débats, Montréal, 6 janvier, p. 2.
[presse, journaux, périodiques]
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| Le village de Sainte-Adèle [...] est situé sur un plateau entouré de montagnes [...]. On peut y parvenir par deux routes fort escarpées : l'une au nord et l'autre au sud. Cette dernière, étant la moins achalandée, est de beaucoup la plus belle et la plus poétique [...]. |
1936, Cl.-H. Grignon, Précisions sur «Un homme et son péché», p. 39.
[littérature]
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| Ces marchés attirent généralement plus de gens le dimanche [...]. Les samedis, surtout ceux précédant des événements spéciaux comme la Fête des mères, Pâques, la Saint-Valentin, par exemple, sont aussi «fort achalandés». |
1988, La Presse, 5 mars, p. D1.
[presse, journaux, périodiques]
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Origine
Innovation sémantique français ancien
Historique
De achalander. – Depuis 1901; cp. le sens voisin de «où le public est nombreux», dans la langue littéraire en France (une réunion achalandée, v. Robert 1985). Découle de achalandé «qui a une clientèle bien établie, qui a beaucoup d'habitués» (par ex. dans commerce achalandé, bibliothèque achalandée, avenue commerciale achalandée), attesté en français depuis le XIVe s. mais considéré comme vieux, classique ou littéraire par la plupart des dictionnaires actuels (v. FEW cale_re 2, 83b, GLLF, TLF s.v. achalander, et RobMéth 1982).
Étymon du FEW
calere
Français de référence
| Remarque(s) |
Le sens plus restreint de «qui a une clientèle bien établie, qui a beaucoup d'habitués (en parlant d'un commerce)» est également attesté mais, comme en France, il n'est plus guère usité de nos jours (v. Étymologie/Historique).
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