Vedette

achalander (v. trans.)
[aʃalãde]

Définition

Vieilli (Général. dans la tournure passive être achalandé de ou par) Fréquenter en grand nombre, envahir (un endroit, un lieu).
[État des données: avancé]
Citation(s) Référence(s)
Les deux piques-niques [sic] ont été fort achalandés [...] par les personnes qui ont profité de ces excursions pour aller prendre une journée de repos.
1897, L'Événement, Québec, 7 sept., p. 4.
[presse, journaux, périodiques]
Le joli navire, très rapide, aura cet été une grande vogue, car les touristes soucieux de confort et amateurs de sites pittoresques, achalanderont le nouveau vapeur.
1910, Le Devoir, 21 mai, p. 5.
[presse, journaux, périodiques]
Ce plan a obtenu un tel succès que les bureaux du ministère de la Colonisation sont «achalandés» tout le jour par des jeunes gens désireux d'aller travailler chez des cultivateurs.
1935, Le Soleil, 18 janvier, p. 1.
[presse, journaux, périodiques]

Origine

Maintien d'un sens français ancien

Historique

Depuis 1897. Emploi attesté en France au XIXe s. (relevé dans une route achalandée de passants, une maison achalandée de monde sous la plume de George Sand, v. Larousse 1866, Besch 1892 et GLLF), qui découle de achalander v. tr. «procurer des clients à (un commerce)», lui-même attesté en français depuis Estienne 1549 mais plus guère en usage de nos jours (v. FEW cale_re 2, 83b, TLF «vieux», et Lexis 1979 «classique et littéraire»). Le verbe achalander est un dérivé de chaland «client», attesté en français depuis le XIIe s. mais considéré comme vieux de nos jours (v. FEW id., et BW-5; v. aussi TLF).

Étymon du FEW

calere
QU: 117