Vedette

garni, ie (adj.)
[ɡaʀni]

Définition

Rare (En parlant de qqn, en partic. d'une femme). Qui est habillé convenablement, qui est bien habillé, bien paré.
[État des données: avancé]
Citation(s) Référence(s)
– Colombe : Papa, maman, le docteur vous invite à venir avec nous autres! – Nastasie : Seigneur Jésus, je suis pas garnie pour sortir! [ ... ] – Amédée : Embarque donc, Nastasie, c'est pas si souvent qu'on se barouette en auto! Mets-toi une veste de laine, pis un nuage pis viens-t'en.
1953, J. Bernier, Je vous ai tant aimé, 12 mai, p. 7 (radio).
[radio-télévision]
[ ... ] c'était le curé Paradis qui était curé, je l'avais pas trouvé malin, mais y en a qui le trouvaient terriblement sévère principalement les femmes, il n'aimait pas les femmes, une femme qui arrivait trop «garnie» pour aller communier, il lui passait au nez.
1969, Roberval (Lac-Saint-Jean-Ouest), dans V. Tremblay, Mémoires de vieillards, no 588, p. 1.
[enquêtes]

Commentaires

Attesté de façon épisodique dans la documentation.

Origine

Maintien d'un sens français ancien et parlers régionaux de France

Historique

Depuis 1953. Héritage de France; cp. garni «équipé, vêtu (en parlant de qqn)» et garnir v. tr. «vêtir (qqn)» en ancien français (v. DÉAF, s.v. garnir, col. 304); cp. en outre se garnir «s'habiller» en ancien provençal (v. FEW germ. *warnjan 17, 530a); cp. encore se garnir (contre le froid) «se vêtir de façon à se préserver du froid», attesté dans la langue générale depuis la fin du XVIIe s. mais plus guère en usage de nos jours («vieux» selon GLLF, «vieilli» selon TLF; signalé par ailleurs en tourangeau, v. DavTour, s.v. garni).

Étymon du FEW

*warnjan
QU: 1184