Citation(s) | Référence(s) |
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J'ai fait la daube aujourd'hui. Raphaël vient dîner avec Sacra. Aussi, tu me mets le couvert tout de suite avant de partir au marché. |
1975, N. Ciravégna, Le Pavé d'amour, 1978, p. 66.
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– Silence! Pain sec pour demain midi! Tu préviendras ta famille qu'elle ne t'attende pas pour dîner! |
1977, J. Anglade, Le Tour du doigt, 1980, p. 48.
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La soupe, tout était prêt, et je portais la soupière, la cruche, le vin et le pain. Ils m'attendaient, ils languissaient de dîner. Alors ils se mettaient à l'ombre sous les arbres et mangeaient tranquilles, et ce temps gagné leur permettait de faire un peu la sieste. |
1977, Eva Tufféry, née en 1903, dans L. Chaleil, La Mémoire du village, 1989, p. 26.
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Elles [deux vieilles demoiselles] menaient une vie bien particulière, prenaient leurs repas à des heures indues, dînant à dix heures du matin et soupant à cinq heures de l'après-midi, comme dans les hôpitaux. |
1980, Th. Bresson, Le Vent feuillaret. Une enfance ardéchoise, p. 173.
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Les étangs gelés nous attiraient à la sortie de l'école; à onze heures et demie, nous avions un petit moment libre avant d'aller dîner [...]. |
1990, Th. Bresson, L'Enfant des bords du Rhône, p. 121.
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Les charretiers, qui ont dîné en hâte avant de partir, somnolent, assis sur le brancard, jambes pendantes, les guides tenus [sic] mollement car les chevaux qui vont au foin n'ont pas besoin qu'on les conduise. Et le soleil de midi, associé aux cahots de la route, vient à bout des hommes les plus résistants. |
1995, L. Lebourdais, Les Choses qui se donnent..., p. 238.
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Les Portas sont venus à midi me chercher pour dîner. Ils avaient fait rôtir un poulet. J'ai remarqué qu'ils avaient pas du linge pareil comme le mien. Pourtant, ils avaient mis ça qu'ils avaient de plus joli, pour le faire voir. |
1951, G. de Lanauve, Anaïs Monribot, 1995, p. 124.
[littérature]
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Pour déjeuner, il lui fallait sa demi-heure; ensuite, il travaillait jusqu'à midi et remontait pour dîner. |
1977, L. Chaleil, La Mémoire du village, 1989, p. 186.
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– Va donc voir en ville si tu trouves le tonton et ramène-le. Il serait chez Chadès ou à l'hôtel Chany... Le dimanche, ici, on dîne à pas d'heure! |
1974, R. Sabatier, Les Noisettes sauvages, 1983, p. 57.
[littérature]
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A midi, il dînait bien, trop bien même! Il avait mis un ventre! |
1995, G. de Lanauve, Anaïs Monribot, p. 24.
[littérature]
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– Tu as porté de la ratatouille pour dîner!... Maurice il aime bien la ratatouille... Quand il part à la chasse, je lui en mets toujours dans sa gamelle... |
1986, J. Ferrandez, Nouvelles du pays, p. 22.
[littérature]
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A midi, il dînait bien, trop bien même! [...] / Depuis, il a changé. Oh! le pauvre homme, si vous le voyez [sic] tout nu! Il semble un poirier mort, avec des peaux pendantes. |
1951, G. de Lanauve, Anaïs Monribot, 1995, p. 24.
[littérature]
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A midi, avant d'aller dîner, on se lavait les mains à la serve [=réservoir d'eau plus ou moins aménagé, dans une prairie, un jardin]. Rares étaient les maisons où il y avait une pompe. |
1979, F. Lapraz, Beaujolaiseries, p. 58.
[littérature]
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Dix heures n'ont pas encore sonné au clocher de Saint-Bernard. S'il vient pour dîner, comme nous disons en province, il lui reste encore deux bonnes heures. |
1979, Cl. Bourgendre, Le Tablier de sapeur, p. 14.
[littérature]
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Le sommet de la fantaisie semble être atteint à Toulouse et dans sa région par le décalage nominal [sic] des repas quotidiens. C'est ainsi qu'en milieu populaire, le matin on déjeune, à midi on dîne et le soir on soupe. |
1985, M. Thourel, Vivre à Marengo, p. 89.
[littérature]
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Il n'y a pas longtemps, l'on commençait la journée par le «déjeuner» matinal, on «dînait» à midi et on «soupait» le soir avec le plus souvent une soupe, constituant l'essentiel de ce dernier repas. Il n'était pas rare que d'un trait de vin on rosisse le reste de bouillon au fond de l'assiette, c'était le «chabrot» particulièrement recommandé avec la soupe aux choux, la garbure ou le bouillon de pot-au-feu. |
1991, F. Cousteaux, «L'oie "de la tête au cul"», dans Toulouse, p.136.
[littérature]
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Je précise que, chez nous, on déjeune, on dîne et on soupe. |
1978, P. Gougaud, L'Oeil de la source, p. 29.
[littérature]
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Dans le Haut-Jura, on déjeune en se levant, on dîne à midi et on soupe le soir. Et pour couper la matinée et l'après-midi, on fait les dix-heures et les quatre-heures [...]. |
1986, P. Duraffourg, Glossaire du parler haut-jurassien, p. 77, s.v. dîner.
[études scientifiques]
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