Citation(s) | Référence(s) |
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Il arriva à la Borie vers deux heures de l'après-midi. Ils avaient tous achevé leur dîner [...].– Je t'ai gardé ton dîner au chaud, Jean. |
1976, R.-A. Rey, La Passerelle, p. 50.
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Le dîner était le repas le plus complet de la journée: s'ils n'achetaient guère de viande de boucherie, les Laforgue possédaient un cochon qu'ils tuaient au début de chaque année au cours d'une véritable fête. Ils mangeaient donc un peu de porc au repas de midi accompagné de légumes secs. |
1981, Chr. Signol, Antonin Laforgue, p. 36.
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On quittait les sous-bois vers midi et l'on rentrait rapidement chez soi. Le dîner était vite avalé [...]. |
1985, G. Boutet, Les Gagne-misère, t. 1, p. 184.
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C'est pas la peine de rien faire pour votre dîner [en note: le repas de midi]. Ce midi, je fais le jau [= coq] au vin. Il y en aura cinq fois trop pour nous deux ma grand-mère. Vous viendrez nous aider. |
1987, H. Vincenot, Le Maître des abeilles, 1992, p. 125.
[littérature]
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A 10 h, à 16 h, la maîtresse de maison apportait à boire et parfois, selon les habitudes, une collation. Elle aussi était à l'ouvrage: elle devait nourrir tout le personnel au dîner comme au souper. |
1988, J.-L. Clade, La Vie des paysans franc-comtois dans les années 50, p. 42.
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Lorsque l'angélus de midi sonna, d'instinct, il sortit sa montre [...]: l'heure du «dîner» était arrivée. |
1994, L. Costel, Bonnes gens de mon pays, p. 76.
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Chaque soir, été comme hiver, ma mère fait la cruchade; cruchade de maïs de l'automne au printemps et cruchade de mil (dit millet) pendant la saison chaude. / Elle est de tous les repas, la cruchade: du dîner, du souper et bien souvent aussi du déjeuner de neuf heures. / On ménage le fricot, mais on ne lésine pas sur la cruchade, ça bourre et ça économise le pain. |
1989, G. Laporte-Castède, Pain de seigle et vin de grives, p. 48.
[littérature]
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Laissant les hommes, chacun à son poste de travail, elle entre dans sa cuisine. Le déjeuner est fini. Maintenant, elle doit préparer le dîner. Midi sera vite arrivé. |
1991, Ch. Briand, La Batteuse, p. 33.
[littérature]
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[...] à midi[,] pour le dîner, on mangeait du milhas avec un civet de lapin ou des haricots... une salade... |
1980, G. Charuty et al., Gestes d'amont, p. 52.
[littérature]
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A midi pile, on pliait livres et cahiers. Une courte prière, et nous voilà dans l'escalier qui descend au réfectoire pour le dîner. |
1985, N. Calmels, L'Oustal de mon enfance, p. 164.
[littérature]
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– Reste au lit, je te porterai le dîner. / Il a pas répondu. Moi je suis descendue faire ma cuisine pour le midi [...]. |
1957, Th. Monnier, Madame Roman, 1998, p. 109.
[littérature]
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Il appelait ses neveux pour le repas de midi qu'on nommait dîner, et l'on mangeait des mets succulents comme le mouton aux pommes de terre à la brayaude ou le salé aux lentilles du Puy... |
1980, R. Sabatier, Les Fillettes chantantes, p. 274.
[littérature]
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Le dimanche, après le dîner (le déjeuner des Parisiens), Sophie va se promener avec sa mère et quelques-unes des vieilles amies de celle-ci. |
1983, H. Pollès, Sophie de Tréguier, p. 162.
[littérature]
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Selon le langage encore utilisé à la campagne, il [le berger] n'était donc chez lui que pour le dîner, qui était le repas principal du milieu de la journée [...]. |
1985, G. Féquant, Le Ciel des bergers, p. 110.
[littérature]
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[le dimanche à la campagne, dans les années 1950] On assiste obligatoirement à la messe en famille et, pendant que les hommes généralement vont au café, les femmes préparent la table pour le déjeuner (qu'on appelle souvent dîner) [...]. |
1996, La Mémoire de la terre au Pays du Sânon, p. 294.
[littérature]
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Les horaires des dîners et soupers, comme on dit ici, ont été, une bonne fois pour toutes, établis à midi et sept heures, avec une marge de tolérance qui n'excède pas dix minutes [...]. |
1998, J. Roger, Le Fils du curé, p. 39.
[littérature]
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– Salut, Rémiche! [... ] – Adieu! / Il dit adieu pour signifier bonjour ou au revoir, comme on le faisait dans son enfance. Il dit aussi dîner pour le déjeuner de midi, souper pour dîner. Comme au Grand Siècle et, aujourd'hui encore, au Québec. – Ne me dis pas adieu, j'arrive. |
1973, M. Perrein, Le Buveur de Garonne, p. 10.
[littérature]
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Comme dans tout le Nord, le déjeuner se prend le matin, le dîner à midi, le souper le soir. |
1987, D. Poulet, Au contact du picard et du flamand. Parlers du Calaisis et de l'Audomarois, p. 151.
[études scientifiques]
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Le dîner, c'était à midi, et le souper, le soir. Pour le repas de midi, on disait aussi le medzourna. Entre ces festivités, on «faisait dix heures» ou «cinq heures». Cela aussi il faudrait l'apprendre. |
1974, R. Sabatier, Les Noisettes sauvages, 1983, p. 28.
[littérature]
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Je portais aussi le dîner à mon frère et à mon père quand ils labouraient les terres éloignées [...]. |
1977, L. Chaleil, La Mémoire du village, 1989, p. 26.
[littérature]
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On partait le matin, bon matin, avec son dîner, et puis on revenait le soir. |
1980, J.-Cl. Bouvier, La Mémoire partagée, p. 52.
[études scientifiques]
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La Félicie: Es-tu bientôt prête, Titine? / La Titine: Oui, je mets mon dîner dans le cabas. |
1992, P. Jeune, «La Félicie cause au Milo», Barbizier, Bulletin de liaison de folklore comtois, nº 19, n.s., oct. 1992, p. 241.
[études scientifiques]
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Laurent ouvre les portes et les volets d'où s'évaporent des promesses de dîner. [...] Il est dix heures. [...] Midi embrase les Landes. Et là, à l'ombre de la salle à manger, Charlotte me livre sa recette de merveilles. |
1997, Chr. Seguin, Le Tour des jours en quatre-vingts mots, p. 62-63.
[littérature]
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