Vedette

guerlot (adj.)
[ɡœʀlo] (très fam.)
Invariable en genre.

Définition

Fig., très fam. Un peu ivre, éméché.
Être pas mal gorlot. QU_e158
[État des données: avancé]

Variante(s) phonétique(s)

[ɡɔʀlo] (très fam.)

Variante(s) graphique(s)

gorlot; gueurlot, garlot (v. Étymologie/historique)
Citation(s) Référence(s)
Pas mal gorlot, Francine. T'as bu quoi ?
1973, J.-J. Richard, Centre-ville, p. 178.
[littérature]
Germain, i' avait ouvert le champagne. On commençait à être feeling... [...] Après les photos, on a fini le champagne. On était rendu pas mal gerlots [sic].
1981, L. Roy et L. Saia, Bachelor, p. 34.
[littérature]
– Clément : Très bien, votre visite m'a touché. – Manda : Nous aussi, Monseigneur. Nous nous sentons légèrement gorlos [sic]. – Clément : Il faut se méfier de mon cognac. – Manda : S'méfier n'est pas le mot. J'ai de la misère à me lever de ma chaise.
1982, L. Proteau, Les placoteuses, p. 237.
[littérature]
Nous débarquons le lendemain matin à huit heures quinze et, à peine le temps de déposer nos valises à l'hôtel, nous sommes déjà invités à visiter une cave à vin à dix heures trente. Nous dégustons raisonnablement, mais la fatigue et le décalage horaire se chargent d'accélérer et surtout d'augmenter les effets de l'alcool. Je deviens rapidement gueurlot.
1992, A. Montmorency, De la ruelle au boulevard, p. 120.
[littérature]

Origine

Maintien d'un sens parlers régionaux de France

Historique

Pour l'origine de la forme, voir sens 01. – Depuis 1973. Emploi sans doute dérivé du précédent et peut-être hérité des parlers de France, ce que suggère cette phrase au sujet de l'emploi de gueurlu en bourguignon : les lend'(e)mains d'féte, en rencontre pô mau d'gueurlus dans les auberges «les lendemains de fête, on rencontre bon nombre de 'gueurlus' dans les auberges» (v. FrançBourg).
QU: 1249