Citation(s) | Référence(s) |
---|---|
«Quand les cultivateurs viennent à la ville [...], ils ne se doutent guère qu'un certain nombre de ceux qu'ils rencontrent, et qui quelquefois les traitent avec arrogance, sont au fond beaucoup moins riches qu'eux. À les voir si prétentieusement vêtus, bottes luisantes, pantalon collant, chapeau de soie, veste [«gilet»] et habit de la coupe des premiers tailleurs de la ville [...], ils les prendraient pour de petits Crésus.» |
1864, A. Gérin-Lajoie, «Jean Rivard, économiste», dans Le Foyer canadien, t. 2, p. 142.
[littérature]
|
Je ne sais pas si c'est la mode ailleurs, mais chez nous, [...] un bon violonneux joue autant des pieds que des mains. [...] La pose classique consiste à mettre habit bas, avoir la tête légèrement penchée en arrière, et tenir le violon moitié appuyé sur la bretelle, moitié retenu par les plis bouffants du gilet. |
1874, Faucher de Saint-Maurice, À la brunante, p. 251.
[littérature]
|
Son costume n'avait rien de canadien. Il se composait d'un pantalon jaune gris, très large du bas, d'une veste [«gilet»] blanche, d'un habit de velours noir et d'un chapeau gris à grands bords. |
1893, A. Fortier, Les mystères de Montréal, p. 205-206.
[littérature]
|
Rarement, on avait vu pareille journée de mai. Une chaleur douce et pénétrante réchauffait les gens qui circulaient sur les trottoirs, l'habit sur le bras. |
1951, G. Proulx, Chambre à louer, p. 82.
[littérature]
|
Remarque(s) |
En France, habit a servi à désigner des vestes de cérémonie ou des vestes militaires à basques longues et généralement échancrées par-devant, notamment la traditionnelle veste de cérémonie noire aussi appelée habit à queue.
|
---|