Citation(s) | Référence(s) |
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De notre temps, tous les élèves, du plus petit au plus grand, connaissaient la manière de faire des tranches dorées. C'était la première leçon de cuisine – si nous en exceptons toutefois le hachis – que nous apprenions en faisant nos excursions [...]. |
1901, Ch.-E. Rouleau, Légendes canadiennes, p. 13.
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De temps en temps, elle tournait la tête du côté de la porte du «fourni» et prêtait l'oreille aux bruits monotones qui venaient du poêle; deux fois, elle se leva pour aller soulever le couvercle d'un chaudron où mijotait le hachis du souper qui répandait dans toute la maison une appétissante odeur de viande et de légumes trop cuits. |
1925, D. Potvin, Le Français, p. 10.
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Je me souviens d'Adélia, ma sœur, qui s'assoyait sur une chaise berçeuse et, les deux pieds sur la palette du poêle, elle épluchait des oignons et les patates pour le hachis du soir fait avec le reste de la viande de la soupe du midi. Nous appelions ce mets un chiard. |
1981, J.-Ph. Michaud, Kamouraska, de mémoire..., p. 38.
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Deux semaines avaient passé; le bout rosé des mauvaises langues atteignit enfin mon père. La colère rendit ses yeux gris charbon. Au souper, il ne toucha pas à son hachis aux cubes de pommes de terre sillonnés de tiraille de bœuf, et nous ordonna d'aller jouer dans les bancs de neige. |
1988, R. Lemelin, dans Le Soleil, 24 déc., p. A2.
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Remarque(s) |
En France, hachis a le sens de « préparation de viande ou de poisson hachés très menu, utilisée soit comme farce, soit comme mets séparé» (v. Étymologie/Historique).
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