Base de données lexicographiques panfrancophone

adon (n. m.)

[adɔ̃]

Vieilli ou région. Manière convenable ou agréable de paraître, de se tenir, de se comporter.

Avoir de l'adon.

[État des données: avancé]

Citation(s)	Référence(s)
Maxime, regarde-moi donc ton oncle, comme il a de l'adon sur l'estrade; pauvre Romuald, c'est lui qui est président...	1939, A. Rousseau, Les amours de Ti-Jos et les mémoires de Max Potvin, 9 mai, p. 20 (radio). [radio-télévision]
– Ce n'est pas tout, mon Alexina, les jeunes d'aujourd'hui, ça a ni adon ni bon sens... – Quoi ? – Imagine-toi qu'hier [...] c'était mixté de garçons et de filles derrière le clocher...	1974, B. Lacroix, Les cloches, p. 36. [littérature]
Y a pas à dire, y est pas piqué des vers, c'joual-là, dit Piton Carignan, dans un transport patriotique. [/] À vrai dire, Souris [le cheval] ne manquait pas d'adon. Il avait une portance de cérémonie qui n'aurait pas fait honte à un grand seigneur.	1981, J. Pellerin, Au pays de Pépé Moustache, p. 82. [littérature]

Notamment.

Innovation sémantique français du Québec

Déverbal de adonner. – Depuis 1905 (FSPFC).

Équivalent(s)	avenant, accommodant

QU: 130