Citation(s) | Référence(s) |
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De la loche. Quoyque ce poisson soit tout extraordinaire, et d'un tres mauvais goút, les sauvages qui mangent de tout, en font état, bien que nous autres François le rejetions quand nous avions d'autres choses a manger. Ce poisson a 2 pieds de long, il est fort gros jusques au milieu du ventre, il ne se pesche que dans les plus grands Lacs, il est lait, il a la téte et la gule fort large, et fort platte a 7 ou 8 rangs de grosses dents, il se norrit comme le brochet d'autres poissons, et quoy qu'il soit bien denté il avalle sa proye sans la macher, il n'a poi[n]t d'écaille : com[m]e l'anguille, sa peau est fort glissante, et extremement limonuze, la chair est dure, et comme cordée [...]. |
1685 env., L. Nicolas, Histoire naturelle, ANC, ms. 24225, fo 175.
[archives et textes anciens]
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Pour prendre la loche, on pratique des trous dans la glace, à une verge de distance les uns des autres, dans le sens du courant de l'eau. [...] La loche est excellente à manger, surtout lorsqu'elle a été tuée par la gelée au sortir de l'eau. Celle que l'on prend l'été ne vaut guère. |
1883, B. Sulte, «Le petit-poisson», dans L'Opinion publique, Montréal, 18 janvier, p. 1.
[presse, journaux, périodiques]
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Les eaux de la petite rivière [longeant la rue Craig, à Montréal] étaient toujours troublées et charroyaient les immondices d'une partie de la ville. C'est là où l'on vidait les vieilles paillasses, où l'on jetait les rebuts du ménage. Les écoliers s'y promenaient sur de petits radeaux et y pêchaient des «loches». |
1884, H. Berthelot, «La petite rivière et la rue Craig», dans La Patrie, Montréal, 23 déc., p. [4].
[littérature]
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Grande première demain à l'île Notre-Dame où l'on peut désormais aller pêcher sur la glace en métro! L'idée ne manque pas d'originalité ni même de poisson puisqu'on peut, paraît-il, s'attendre à sortir de la perchaude, de la truite brune, du doré jaune ou noir, de la loche, du brochet et même, selon la profondeur, du maskinongé! |
1993, La Presse, 22 janvier, p. S2.
[presse, journaux, périodiques]
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Remarque(s) |
En France, le nom de loche sert à désigner, dans le français de référence et dans les parlers locaux, divers poissons qui vivent en eau douce ou en mer ainsi que divers autres animaux (batraciens, mollusques) qui ont pour caractéristique commune d'avoir la peau gluante ou la chair grasse (v. Étymologie/Historique).
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