Vedette

loche (n. f.)
[lɔʃ]

Définition

Région. Nom donné au poulamon, souvent considéré comme indésirable et sans valeur, notam. par les pêcheurs d'éperlans.
[État des données: avancé]

Variante(s) phonétique(s)

[lɔʒ] (pop.)

Variante(s) graphique(s)

loge (parfois, d'après la prononciation pop.)
Citation(s) Référence(s)
Quelques poissons pris à la ligne, une douzaine de loches ou d'éperlans rôtis sur la flamme, et quelques patates cuites sous la cendre, qu'on mange en plein air, assis sur le gazon, voilà pour des enfants le comble du bonheur.
1884, H.-R. Casgrain, Œuvres complètes, t. 1, p. 307.
[littérature]
Durant toute la saison de pêche à l'anguille, l'éperlan est abondant puis diminue progressivement à mesure que le mois de novembre approche. En plus de l'éperlan, on retrouve également des loches ou petits poissons des chenaux en grande quantité. Ce poisson n'a toutefois pas la faveur populaire et on le rejette à la mer; on en garde quelques-uns, les plus beaux, pour faire de la quiaule, loche cuite avec des pommes de terre dans du lait.
1980, R. Martin, L'anguille, p. 115-116.
[études scientifiques]
Je te jure : on aurait dit que les éperlans me comprenaient. Les autres [pêcheurs] n'arrêtaient pas de ramasser des loches. Moi pas. À la fin, tous les pêcheurs d'éperlans de Saint-Irénée étaient debout derrière moi à s'exclamer, à épier mes mouvements, à me poser des questions.
1983, M. Proulx, Sans cœur et sans reproche, p. 25-26.
[littérature]

Répartition

  • Est du Québec

Origine

Innovation sémantique français de référence

Historique

Pour l'origine de la forme, voir sens 01. – Depuis 1864 (v. P. Fortin, dans Appendices des pêcheries du rapport annuel pour 1863, p. 74).

Français de référence

Remarque(s)
Voir sens 01.
Réalité propre
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
QU: 1330