Citation(s) | Référence(s) |
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Comme la Barbotte et autres habitants des eaux, le Malachigan émet des sons. Ce phénomène – qui fait mentir un autre proverbe – serait dû au grincement des fortes dents qui garnissent son pharynx et, selon d'autres naturalistes, à la contraction de certains muscles qui font vibrer la paroi de sa vessie natatoire. Quoi qu'il en soit ses «grognements» peuvent s'entendre même quand il est assez profondément sous l'eau. |
1946, Cl. Mélançon, Les poissons de nos eaux, 2e éd., p. 215.
[études scientifiques]
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Nous sommes au milieu du mois de juillet, la température est très chaude, la pêche sportive tire à sa fin puisque l'eau de la rivière Richelieu est chaude et que les pêcheurs habituels se font rares. Par contre, moi, très tôt le matin, je pêche le malachigan, ce géant du Richelieu; l'an passé, j'en ai pris 60, et mon plus gros pesait 17 livres. Je m'en souviens encore aujourd'hui, car il m'avait fallu plus de 45 minutes de combat pour qu'il rentre dans mon épuisette. Quel spectacle ! |
1976, Québec Chasse et Pêche, août, p. 37-38.
[presse, journaux, périodiques]
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(Pour la variante maratchigan). [...] le maratchigan e[s]t plus noir q[ue] l'attichan [= achigan] pour moy Je ny trouve gueres d'autre difference quoyq[ue] seurement ce ne soit pas la mesme espece de poisson, il est particulier a ces pays ou il ce pesche assez communement. |
1675 env., L. Nicolas, Traitté des poissons, ANC, ms. 12223, fo [81]).
[archives et textes anciens]
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(Pour la variante mâle-achigan). Le mâle-achigan ressemble à l'achigan, mais il est autrement plus fort et plus grand. On en prend quelques-uns autour de l'île Perrot. Ils sont fort nombreux à Manitoba, dans la Rivière-Rouge, la Saskatchewan. |
1876, A.-N. Montpetit, dans L'Opinion publique, Montréal, 22 juin, p. 294.
[littérature]
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Réalité propre |
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
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