Vedette

malcommode (adj.)
[malkɔmɔd]

Définition

Fam. (En parlant d'un enfant ou, plaisamment, d'un adulte). Turbulent, dissipé, espiègle.
(En emploi subst.). Un petit malcommode. Faire son, sa malcommode.
[État des données: avancé]

Variante(s) graphique(s)

mal commode (parfois)
Citation(s) Référence(s)
– Vous a-t-il dit, lui, que ces enfants-là étaient malcommodes ? – Oui, Monsieur. – Qu'Amédée était malcommode ? – Oui, qu'il se chicanait quand il allait à l'école. Il maganait les petites filles.
1907, Saint-Charles-de-Bellechasse, cité d'après BovProc 85.
[littérature]
Près de Joseph mangeait avec l'appétit d'un jeune loup affamé, Arthur qui avait dix ans mais à qui on en eut donné quinze. Espiègle, malcommode, disait sa mère, Arthur était mêlé à tous les événements du Rang; ses yeux vifs furetaient partout pendant qu'il mangeait goulument [sic] le contenu de son assiette qu'il demandait souvent à renouveler.
1925, D. Potvin, Le Français, p. 175.
[littérature]
J'avais alors dix ans. Curieux, turbulent, taquin, tapageur, on me surnommait le malcommode.
1926, C. Touvrai, «La Gribiche», dans Le Terroir, sept., p. 321.
[littérature]
Une fois, c'était un vieux bûcheron avec sa femme et puis i'avaient sept petits garçons. Sept beaux petits garçons comme des anges mais malcommodes comme des yables.
1972, Saint-Joseph (Beauce), AF, M. Gagné 1034.
[enquêtes]

Synonyme(s)

Origine

Maintien d'un sens parlers régionaux de France

Historique

Depuis 1907. Compte tenu que cet emploi est relevé également en Acadie (v. Mass no 1802, PPQ 1836), on peut penser qu'il s'agit d'un héritage de France.
QU: 1343