Citation(s) | Référence(s) |
---|---|
Les sauvages sont basanés, bien faits et d'une bonne et forte constitution. [...] Les hommes sont presque toujours nuds et montrent leur corps a decouvert; ils ne portent sur eux pour tout habillement qu'une couverture de peau passée de castor en poil ou de quelqu'autre animal avec laquelle ils s'envelopent, un brayer, des mitasses qui sont deux morceaux de peaux passées sans poil avec lesquelles ils se couvrent les jambes et une partie des cuisses et des souliers sauvages [...]. |
1709, A.-D. Raudot, dans C. de Rochemonteix (éd.), Relation par lettres de l'Amerique septentrionalle, 1904, p. 63-64.
[archives et textes anciens]
|
Cet homme devait être un Sauvage, à en juger par son teint cuivré, ses pommettes saillantes, ses cheveux relevés en touffe sur le sommet de la tête, et surtout le bizarre accoutrement qu'il portait. Une vieille couverture de laine lui tenait lieu de manteau, et ses jambes étaient enveloppées de mitasses frangées de poils de porc-épic. |
1890, V.-E. Dick, L'enfant mystérieux, t. 1, p. 136.
[littérature]
|
Les «mitasses» sont des jambières en cuir qui couvrent en partie ou en totalité la jambe de l'Amérindien. À l'origine, ce vêtement était en cuir. Après l'arrivée des Européens, on le confectionnera en tissu. Les voyageurs et les coureurs des bois emprunteront ce vêtement aux autochtones. Les mitasses des femmes couvrent de la cheville au genou, auquel elles sont attachées avec des jarretières en cuir ou avec un lacet. |
1979, M. Noël, Art décoratif et vestimentaire des Amérindiens du Québec, p. 103.
[études scientifiques]
|
Réalité propre |
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
|
---|