Citation(s) | Référence(s) |
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Il (...) bougonna en bichelamar "hi toke hi toke, hi no savé ouanem hi spik", ce qui signifiait :"il parle, il parle, il ne sait pas ce qu'il dit". |
1987, J. Sénès, Terre violente, p. 141.
[littérature]
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"Nosabé", pièce qu'elle a écrite en Métropole (...) "Nosabé" ("je ne sais pas" en bichelamar) évoque le métissage culturel. Jouée en français, en anglais et en bichelamar (...). |
2005, Tazar, juin.
[presse, journaux, périodiques]
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(...) l'incident s'explique et se commente en un langage composé de français et de bichelamar (...). |
1952, G. Baudoux dans J.-M. Barre, Lectures calédoniennes, 1982, p. 144 (manuel de français).
[littérature]
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(Pour la variante biche-la-mar) (...) un article de M.Paul Cordeil (...) 3 décembre 1884 (...) intitulé "Nouméa un dimanche" : "Prenons la ville un dimanche; au marché une grande affluence populaire. Là c'est un pêle-mêle de ménagères, de soldats, de canaques [sic.], d'indiens [sic.], de chinois [sic.], d'arabes [sic.], et de condamnés. On y parle français, anglais, tous les patois, et surtout le biche-la-mar... C'est une vraie Tour de babel. (...)". |
1966, L. Chevalier, dans J.-M. Barre, Lectures calédoniennes, 1978, p. 192 (manuel de français).
[littérature]
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Il (...) bougonna en bichelamar "hi toke hi toke, hi no savé ouanem hi spik", ce qui signifiait :"il parle, il parle, il ne sait pas ce qu'il dit". |
1987, J. Sénès, Terre violente, p. 141.
[littérature]
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"Nosabé", pièce qu'elle a écrite en Métropole (...) "Nosabé" ("je ne sais pas" en bichelamar) évoque le métissage culturel. Jouée en français, en anglais et en bichelamar (...). |
2005, Tazar, juin.
[presse, journaux, périodiques]
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(...) l'incident s'explique et se commente en un langage composé de français et de bichelamar (...). |
1952, G. Baudoux dans J.-M. Barre, Lectures calédoniennes, 1982, p. 144 (manuel de français).
[littérature]
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(Pour la variante biche-la-mar) (...) un article de M.Paul Cordeil (...) 3 décembre 1884 (...) intitulé "Nouméa un dimanche" : "Prenons la ville un dimanche; au marché une grande affluence populaire. Là c'est un pêle-mêle de ménagères, de soldats, de canaques [sic.], d'indiens [sic.], de chinois [sic.], d'arabes [sic.], et de condamnés. On y parle français, anglais, tous les patois, et surtout le biche-la-mar... C'est une vraie Tour de babel. (...)". |
1966, L. Chevalier, dans J.-M. Barre, Lectures calédoniennes, 1978, p. 192 (manuel de français).
[littérature]
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Équivalent(s) |
bich(e)lamar, bêche-de-mer
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Remarque(s) |
Le Petit Robert mentionne les termes bich(e)lamar ou bêche-de-mer, avec la datation de 1948. Nous commenterions cela d'une part, en précisant qu'en français calédonien, le dernier terme (bêche de mer) est seulement employé dans le sens d'"holothuroïdes" et d'usage rare et savant. D'autre part, la datation est contredite par l'Observatoire (C.N.R.S., 1983) qui précise que la première attestation remonte à 1867. Enfin, la définition : "Pidgin utilisé comme langue commerciale véhiculaire dans les îles du Pacifique où l'on parle anglais.", omet le cas du territoire francophone qu'est la Nouvelle-Calédonie et le fait que le bichelamar n'est plus aujourd'hui une langue commerciale. De plus, il existe nombre d'archipels anglophones où l'on ne rencontre aucun pidgin (notamment Samoa, Tonga, Fiji).
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