Citation(s) | Référence(s) |
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"Bourrer" doit être replacé dans le vocabulaire caldoche et dans son contexte socio-culturel. Un Caldoche baise rarement et fait l'amour encore moins. Non, il bourre. Le mot lui-même, dans sa signification comme dans sa consonance, correspond bien à une certaine conception de l'acte. Il y transparaît une sensualité plus rude, plus nature, un peu "bétail". D'un grand séducteur, on dira :"Ça, c'est un bourreur!". |
1988, L.-J. Barbançon, Le pays du non-dit, p. 74.
[littérature]
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Équivalent(s) |
Notamment : (Fam. Vulg.) baiser; (Néo-pop.) choper, pécho, serrer
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Remarque(s) |
L'emploi de bourrer au sens de "faire l'amour" est absent du Petit Robert. Le Dictionnaire du français non conventionnel mentionne seulement des emplois avec compléments exprimés : bourrer quelque chose ou quelqu'un. L'emploi intransitif de bourrer est donc particulièrement à souligner comme une variante par rapport au français de France.
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