Citation(s) | Référence(s) |
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[...] un souper où tout était servi avec profusion; les énormes pâtés au poisson, les galettes appétissantes, les tartes de toute espèce, les ragouts [sic] et les plats de fricassée gigantesques se pressaient sur la nappe, et furent bientôt rejoints par les crêpes, que l'on apportait toutes bouillantes au sortir de la poële. |
1853, P.-J.-O. Chauveau, Charles Guérin, p. 119.
[littérature]
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Quelques enfants vont dîner chez des parents ou des connaissances du village, pendant qu'un grand nombre s'installent sur l'herbe pour mordre à belles dents dans la beurrée ou la pointe de pâté que la maman a placée dans le mouchoir rouge, le matin, en faisant les recommandations d'usage sur la sagesse. |
1918, G.-É. Marquis, Aux sources canadiennes, p. 44.
[littérature]
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Comment se fait-il, se demandait le poète en soupirant, qu'un pâté au poulet, si agréable dans la cavité buccale, devienne si punitif dans celle de l'estomac ? |
1974, Y. Beauchemin, L'enfirouapé, p. 187.
[littérature]
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Remarque(s) |
Ce mets est désigné en France par le mot tourte (littéraire au Québec); le mot pâté y renvoie plutôt à une terrine (pâté de campagne, pâté de foie), emploi qui est de nos jours bien connu aussi au Québec, ou encore, dans pâté en croûte, à un hachis de viandes épicées enveloppé dans une croûte et que l'on sert en tranches.
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