Vedette

adversaire (adj.)
[advɛʀsɜʀ]

Définition

(Dans le voc. des sports). Opposé.
But, territoire, zone, club adversaire.
[État des données: avancé]
Citation(s) Référence(s)
Les joueurs s'occupaient beaucoup plus à se rechercher les uns les autres pour se frapper ou se culbuter, qu'à essayer à pousser le puck vers le camp adversaire, de sorte qu'il n'a plus passé dans les goals.
1896, La Presse, 7 janvier, p. 3.
[presse, journaux, périodiques]
C'est le Victoria [une équipe de hockey] qui a le caoutchouc au départ et ses joueurs assiègent les buts adversaires.
1911, Le Travailleur, Chicoutimi, 23 mars, p. 1.
[presse, journaux, périodiques]
Elston Howard, étant donné que le lanceur adversaire est un gaucher, sera définitivement derrière le marbre des Yankees.
1960, Le Nouvelliste, Trois-Rivières, 8 oct., p. 19.
[presse, journaux, périodiques]
Le grand public connaissait un Guy Lafleur, mèche blonde au vent, qui fonçait dans la zone adversaire.
1988, La Presse, 18 déc., p. 10 (cahier des sports).
[presse, journaux, périodiques]
Les joueurs de hockey, depuis quelques années, parlent comme des avocats. Ils surveillent leurs propos et lancent des fleurs à tout le monde, leur instructeur est le plus gentil du monde, même les joueurs adversaires deviennent des «gars que je respecte beaucoup».
1995, Le Devoir, 6 déc., p. B7.
[presse, journaux, périodiques]

Origine

Innovation lexématique, syntagmatique, phraséologique français de référence

Historique

Depuis 1896. Emploi adjectival du subst. adversaire «personne opposée à une autre; ennemi», lui-même attesté en français depuis le XIIe s. (v. FEW adversarius 24, 198a). Adversaire adj. a été relevé en moyen français (ibid.), mais il ne paraît pas y avoir de lien direct entre cet emploi et l'emploi québécois.

Étymon du FEW

adversarius

Français de référence

Équivalent(s)
adverse
QU: 150