Vedette

soc (n. m.)
[sɔk]

Définition

(Coupe de viande nord-américaine). Partie supérieure de l'épaule du porc; (par méton.) morceau de viande (désossé ou non) pris dans cette partie, que l'on mange le plus souvent en rôti.
Soc de porc frais, fumé, désossé, roulé.
[État des données: avancé]

Variante(s) graphique(s)

soque (parfois)
Citation(s) Référence(s)
Jules et Arché passèrent de la cuisine à la boulangerie, où l'on retirait une seconde fournée de pâtés en forme de croissant, longs de quatorze pouces au moins : tandis que des quartiers de veau et de mouton, des socs et côtelettes de porc-frais, des volailles de toutes espèces, étalés sur des casseroles, n'attendaient que l'appoint du four pour les remplacer.
1863, Ph. Aubert de Gaspé, Les anciens Canadiens, p. 130.
[littérature]
Le jour de la boucherie est une fête pour la famille et les voisins. On dégustera, pendant toute la journée et le lendemain les morceaux fins et frais du porc. L'on enverra, en «présents», au curé, au maire, au notaire, au médecin, et à quelques autres notabilités de l'endroit, un rôti pris dans le «soc» et au creux duquel l'on aura placé une demi douzaine de bouts de boudin rouge; et ce cadeau cimentera l'amitié pour toute l'année ou règlera une dette de reconnaissance.
1925, D. Potvin, Le Français, p. 235.
[littérature]
De nouvelles coupes de porc vont élargir l'éventail. [...] Ces coupes viennent de la cuisse, de l'épaule et de la longe. [...] De l'«épaule», on trouvera des cubes pour ragoûts, des tranches de soc avec ou sans os, de petits socs désossés ou des tranches de soc.
1991, La Presse, 30 janvier, p. C4.
[presse, journaux, périodiques]

Origine

D'origine obscure

Historique

Depuis 1796 (ASSSM, Régie 1A, déc. : 3 têtes de cochon, 3 socs, 2 cotelettes). D'origine inconnue; peut-être hérité de France, en raison de l'ancienneté du relevé de Potier (1743; voir sens 02.).

Français de référence

Remarque(s)
Le soc correspond à peu près à l'échine dans la coupe française (v. DTV 1986, p. 142).
QU: 1519