Citation(s) | Référence(s) |
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[...] ces billots [sur lesquels les enfants prenaient leur repas] suppléaient dans l'occasion à la rareté des chaises; et servaient aussi à débiter et hacher la viande pour les tourtières (tourtes) et les pâtés des jours de fêtes. |
1863, Ph. Aubert de Gaspé, Les anciens Canadiens, p. 409.
[littérature]
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Pourquoi ça donc, mémère Angèle, que t'appelles-ça [sic] des tourquières, toi, des pâtés à la viande ? – Ben Dame, mes enfants, en v'là une question ? Pourquoi que tu t'appelles Alice, toi ? On appelle ça des tourquières parce que c'est des tourquières, quoi... |
1925, Le Terroir, juin-juill., p. 36.
[presse, journaux, périodiques]
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Ça s'appelle encore des tourtières, malgré que c'est fait avec de la viande ordinaire; à c't'heure, c'est rien qu'un pâté à la viande. Mais avant c'était pas de même. Il y avait des oiseaux qu'on appelait des tourtes, qu'étaient ce qu'y a de meilleur au monde à manger. |
1938, Ringuet, Trente arpents, p. 111.
[littérature]
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Il avait à peine grignoté la pointe de tourtière chaude, se contentant d'avaler le café qu'on leur servait sans lésiner cette nuit-là. |
1975, A. Major, L'épidémie, p. 165.
[littérature]
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[...] les tourtières connurent le triomphe absolu : dorées, odorantes, suintantes de graisse, elles étaient au dire de tout le monde dignes de la couverture d'une encyclopédie de madame Benoît. |
1986, M. Tremblay, Le cœur découvert, p. 296.
[littérature]
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Réalité propre |
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
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