Envoyer, laisser, mettre les animaux à l'abandon. Laisser les chevaux à l'abandon tout l'été.
QU_e233
[État des données: avancé]
Variante(s) morphologique(s)
anbandon (d'après une prononciation vieillie)
Origine
Maintien d'un lexème, d'un syntagme, d'une expression (avec son sens) parlers régionaux de France
Historique
Depuis 1905 (FSPFC, s.v. bandon). Relevé dès 1824 dans une lettre écrite au Wisconsin : [...] ils n'aves pas besoins d'aler ce promener cie souvant a la sucrerie pendant que cest [= ses] animeaux ètes [=étaient] a la bandon. (State Historical Society of Wisconsin, «Grignon, Lawe and Porlier Papers», 20 avril, no 16B36); cette locution est attestée en Lorraine et en Suisse romande (v. FEW a. frq. *ban 15-1, 49b); cp. en outre les emplois franco-provençaux du type à l'abada, à l'abade «se dit des vaches qui paissent librement et sans lien», rattachés par von Wartburg au latin batare (v. FEW 1, 283b; MiègeLyon 89, TavABourg 24-25, ALB 1076, ALJA 666).