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C'était merveille de voir José. Je puis vous acertifier que le lin se tordait sous sa braye de m'risier. De la gueule inexorable, les aigrettes montaient et descendaient comme de petites folles. |
1917, Th. Migneault et L. Genest, «Le ‘brayage du lin'», dans La corvée, p. 123-124.
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Chacun prend une poignée de lin, chauffé préalablement sur un tréteau au-dessus du feu sans flamme, et la fait passer à plusieurs reprises sous les dents de la braie; le lin crie et se tord longtemps avant d'être débarrassé de son écorce frêle et de la «chevenotte», bientôt il ne reste que la filasse luisante et soyeuse. [...] Et toute la journée, les aigrettes volent dans l'air. Se dorant sous les rayons d'un soleil automnal, elles retombent en pluie légère sur la tête et les épaules des travailleurs, les couvrant d'un léger nuage de poudre... |
1931, Madame E. Croff, Nos ancêtres à l'œuvre à la Rivière-Ouelle, p. 134.
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