Citation(s) | Référence(s) |
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Quelques aroles isolés, ouverts jusqu'au cœur par les feux de pâtres, montraient leurs troncs évidés qui servaient de cheminées par temps de pluie. |
1971, C. Bille, Juliette éternelle, p. 70.
[littérature]
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Puis tombaient, jusqu'au lit invisible de l'Allaine, les pentes boisées, ces épaisses forêts de mélèzes et d'arolles que coupaient, çà et là, des laies de roche grise. |
1964, M. Zermatten, Le Cancer des Solitudes, p. 83.
[littérature]
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La forêt d'arolles n'est pas loin. Une fois sous les arbres, tout ira mieux. Ces arbres épais brisent le vent. |
1973, M. Zermatten, La Porte blanche, p. 64.
[littérature]
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J'attachai donc celle-ci [la corde] au tronc d'un arole poussant au bord de la paroi et, mon cheminement une fois établi, tout me parut extrêmement facile. |
1975, J. Montandon, Le Valais à table, p. 44.
[littérature]
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Un peu partout sont nées des écoles d'alpinisme. Mais si l'on parle du centre alpin pour les jeunes, en Suisse romande et qu'en plus on dit que ce centre est situé à la limite supérieure des arolles, alors on pense immédiatement à Arolla. |
1976, 24 heures, 7-8 août, p. 2.
[presse, journaux, périodiques]
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Remarque(s) |
Le mot est présent dans la lexicographie française depuis LittréSuppl 1877, mais la réalité qu'il désigne est limitée (en Europe) au domaine des Alpes.
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Commentaire(s) intrazone |
FRANCE: Pour le français régional de Savoie, cf. TuaillonSurv p. 18 : «Un beau conifère des hautes altitudes ensoleillées porte officiellement le nom de pin cembro. Les Savoyards lui donnent d'autres noms : un arole surtout, un pigner près de Modane, un alève dans certains villages de Haute-Maurienne. Arole est largement majoritaire, c'est le nom officiel [sic] en Suisse romande, où il est interdit d'abattre cet arbre.»
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