Citation(s) | Référence(s) |
---|---|
Vers neuf heures on prenait le premier repas; il faut tout de suite préciser que, ce jour-là, c'était presque comme un jour de fête. Certains morceaux du porc, lors de la boucherie, étaient mis en réserve pour le jour des labours. |
1968, J. Follonier, Valais d'autrefois, p. 17.
[littérature]
|
Après les boucheries de fin d'automne, chacun apportait aux tanneurs de Sion la peau d'une vache, d'une génisse, d'un veau; on la ramenait six semaines plus tard en beaux rouleaux bruns, luisants et souples. |
1968, M. Zermatten, Les Sèves d'enfance, p. 52.
[littérature]
|
La boucherie a lieu tard dans l'automne, l'hiver, et aussi au premier printemps. / Dès les premiers froids, fais du lard! / Tue ton porc, n'attends pas trop tard! |
1972, J. Chessex, Portrait des Vaudois (1re éd. 1969), p. 107.
[littérature]
|
Il [un aspic appelé gelée de ménage] est fait au moment de la boucherie et, par conséquent, seules des viandes de porc entrent dans sa composition. |
1975, J. Montandon, Le Jura à table, p. 25.
[littérature]
|
Bien sûr, la boucherie à la ferme est encore une combine pour boire des verres, disait-on, samedi, à Denges, chez G. G.; mais, au moins, on a un cochon mort à se partager comme alibi. Et faut bien noyer son chagrin! |
1987, 24 heures, 14 janvier.
[presse, journaux, périodiques]
|
Remarque(s) |
La boucherie désigne aussi, comme en français général, le lieu où l'on débite la viande et le commerce où on la vend. — En France, on dit tuer le cochon (PR 1984).
|
---|
Commentaire(s) intrazone |
FRANCE : En France, n'a été relevé que dans l'Ouest (cf. faire la boucherie, régionalisme involontaire donné comme définissant de boucharder dans le Glossaire des parlers du Bas-Maine, G. Dottin, Paris 1899; faire boucherie est attesté en 1971, 1980 et 1981 dans le français régional de l'ouest de la France, cf. RézeauOuest ).
|
---|---|
Renvoi(s) aux autres zones francophones |
AMÉRIQUE DU NORD: La locution est très bien attestée au Québec (Clapin 1894; Dionne 1909; GPFC 1930; «rural» DQA 1992), ainsi qu'en Acadie (v. MassignonAcad I, 454, qui fournit avec un exemple de 1747 la plus ancienne attestation), et jusqu'en Louisiane.
|