Vedette

alcôve (n. f.)
[alkov]
Parfois masculin.

Définition

Vieilli ou rare Enfoncement pratiqué dans le mur d'une pièce, d'un couloir, pour y recevoir un meuble, un objet (par ex. une statue).
[État des données: avancé]
Citation(s) Référence(s)
[...] une place de sayboard [= sideboard] en forme d'alcove avec une armoire de chaque coté et portes et en front une décoration composée de deux pilastres avec ses cannelures, bases et chapiteaux de volutes [...].
1831, Québec, ANQQ, gr. L. Panet, 11 avril, p. 5.
[archives et textes anciens]
Quatre alcoves, dont deux dans les passages du 1er étage et deux dans les salles à diner des deux maisons.
1862, Québec, ANQQ, gr. H. Bolduc, 11 nov., p. 10.
[archives et textes anciens]

Commentaires

Attesté de façon épisodique dans la documentation.

Origine

Emprunt d'un sens anglais

Historique

Depuis 1831; emprunt sémantique à l'anglais (v. OED, s.v. alcove : «an arched recess or niche in the wall of any building or apartment, of a cave, etc.»; v. aussi Webster 1986).

Français de référence

Remarque(s)
On trouve aussi, dans les mêmes contextes, niche, désignant, comme en France, un enfoncement pour une statue. – Comme en France, alcôve est connu au sens d'«enfoncement dans une chambre pour y placer un ou plusieurs lits».
QU: 175