Citation(s) | Référence(s) |
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Il y avait une de ces bourrées à l'entrée du cinéma, on ne pouvait même pas entrer. |
1975-1981, Enq. CD/II, (NE Colombier).
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Y'avait une bourrée de gens devant le bureau de vote. |
1975-1981, Enq. CD/II, (BE Moutier).
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A l'approche des fêtes de Noël, c'est la bourrée dans les magasins. |
1975-1981, Enq. CD/II, (JU Porrentruy).
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Remarque(s) |
Ce mot et sa constellation de sens dérivés sont à distinguer de frm. bourrée n. f. «fagot de menues branches» (vx. ou rég.), qui relève d'une motivation très spécifique (proprement, «ce avec quoi on bourre un fagot»; v. TLF. — GR (1985 et 2001) donnebourrée n. f. «période d'activité intense» comme «fam. et rare» et cite un exemple d'Hervé Bazin, (né à Angers).
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Commentaire(s) intrazone |
FRANCE : Grand'Combe bourrée «coup qui peut renverser quelqu'un», Savoie bourrée n. f. «rebuffade, réprimande faite avec éclat; volée de coups; travail acharné, mais de courte durée (avoir une bourrée à la fin de l'année, travailler par bourrées); averse accompagnée d'un grand vent et de coups de tonnerre; bourrasque», Beaujolais «pluie d'orage», Lyon «pluie froide, bruine», Pilat «poussée douloureuse», Poncins «crise douloureuse dans une maladie».
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Renvoi(s) aux autres zones francophones |
AMÉRIQUE DU NORD: Québec «travail forcé et rapide; réprimande, remontrance; grande quantité; espace de temps (travailler par bourrées)», Acadie «moment; ondée»; Québec, Louisiane bourrée de vent «bourrasque».
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