Citation(s) | Référence(s) |
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L'après-midi, il fait meilleur et on s'en va aux vignes éloignées, car un ami est venu aider avec une jeep, et ainsi on pourra transporter 6 ou 7 brantes à la fois. |
1960, Nouvelliste et Feuille d'Avis du Valais, 15 octobre.
[presse, journaux, périodiques]
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Accroupis dans les lignes, femmes et enfants coupent les grappes et les jettent dans leur bidon [= seau] tandis que les hommes, «brante» au dos, font la navette entre la vigne et la «fuste», le char à vendange arrêté dans le chemin le plus proche. |
1974, G. Clavien, Les Moineaux de l'Arvèche (1re éd. 1962), p. 150.
[littérature]
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La mode des caissettes connaît toujours plus d'adeptes et les brantes disparaissent petit à petit [...]. |
1966, La Tribune de Lausanne, 12 octobre.
[presse, journaux, périodiques]
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Je saisis mon bidon [= seau] bleu en plastique, plus léger, moins beau que la seille de bois, le vide dans la brante, objet des doléances de Félix. La gueule du récipient bâille comme une baleine. |
1972, R. Molliex, Chantevin, p. 134.
[littérature]
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Les vendanges donnaient lieu chaque fois à «une partie de plaisir» où l'on invitait parents et amis. Avec un pilon on foulait le raisin dans les brantes, puis on le versait dans des fûts que l'on transportait chez soi, car on possédait son propre pressoir. |
1975, P. Hugger, Le Jura vaudois, p. 28.
[littérature]
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De plus en plus, des caisses en plastique, vertes ou rouges, insolentes, qu'on aligne et qu'on entasse une fois pleines, sur les chars, remplacent la couleur chaude des corbeilles et les heurts de la brante sur le dos. |
1976, A. Layaz, Malvallée, p. 117-118.
[littérature]
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[Pour la variante brande] A vendre / [...] / Brandes à raisin plastique moulé. |
1976, Nouvelliste et Feuille d'Avis du Valais, 25-26 septembre, p. 7.
[presse, journaux, périodiques]
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C'est aujourd'hui d'un bout à l'autre du Valais le grand branle-bas des vendanges. Dès l'aube, on verra tout le coteau s'animer et s'égayer des couleurs arc-en-ciel des caissettes en plastic [sic] qui ont remplacé pratiquement partout les traditionnelles «brantes» et «bossettes». |
1976, L'Express, 27 septembre, p. 11.
[presse, journaux, périodiques]
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Les hommes préparaient leur char, fixaient solidement les brantes et le fût et hue! sur le mulet par les routes et chemins carrossables. A l'arrivée des hommes, leur brante à vide, plaquée sur le dos, les femmes [...] avaient déjà rempli seilles et bidons [= seau]. Et c'était la molle cascade des raisins tombant dans les brantes. |
1977, J. Follonier et al., Vins du Valais, p. 100.
[littérature]
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Même la vendange, si souvent partie de plaisir pur, devient ici dur labeur, et la brante est lourde quand il faut la descendre, dans les sinuosités des petits escaliers de pierre sèche, jusqu'à la bossette qui attend au tournant d'un étroit chemin. |
1977, J. Montandon, La cuisine au fil du Rhône, p. 66.
[littérature]
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Pour la circonstance [la Fête des vignerons], Ch. L. a fabriqué des brantes en sapin du Risoud, cerclées de noyer. |
1977, 24 heures, 12-13 février, p. 19.
[presse, journaux, périodiques]
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BROUETTE À PNEU, / deux anciennes brandes à vendange (pour décoration), ainsi que divers outils de jardin. |
1978, L'Express, 31 mai, p. 26 [petites annonces].
[presse, journaux, périodiques]
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Commentaire(s) intrazone |
FRANCE et ITALIE: Dans l'usage régional de France, cf. Pontarlier bronde «sorte de tombereau très bas servant à transporter le purin», Haut-Jura brande «hotte en métal à porter le lait (peu usuel)», Haute-Savoie brande «grand bidon de lait», brante «hotte en bois, étroite et haute, pour les vendanges». ITALIE: Brande «grand bidon de lait est également attesté en Vallée d'Aoste, où l'on rencontre aussi brente «hotte de cinquante litres».
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