Citation(s) | Référence(s) |
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Maman le prend dans ses bras, l'embrasse et le cocole. |
1962, M. Ph. Meijer, Enquête sur le français d'enfants lausannois, thèse, p. 173.
[enquêtes]
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En voilà un qui sait se faire cocoler par sa femme. |
1975-1981, Enq. CD/II, (FR La Roche).
[enquêtes]
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[...] Fayçal n'avait quand même pu oublier, n'avait pu oublier qu'il était un Arabe, un véritable Arabe du désert éblouissant, du désert des exigences roides, absolues, des tentes claquant au vent, des chameaux bêlants, de la vieille histoire de cette dynastie whaabite [sic] sortie des dunes, cocolée par les Français [...]. |
1975, Nouvelliste et Feuille d'Avis du Valais, 26 mars.
[presse, journaux, périodiques]
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Elle le lave, elle regarde s'il a des puces, elle le cocole ce chat! |
1977, Témoin dans la septantaine, (NE Le Landeron).
[source orale]
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Je lui parlais. Il m'écoutait, les oreilles bien dressées, et je sais qu'il me comprenait. «Evidemment, me disait son maître, nous n'avons pas autant de temps que vous pour le cocoler...» |
1977, Tribune-Le Matin, 17 septembre, p. 4.
[presse, journaux, périodiques]
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Une vigne, vous pouvez bien la cocoler, si y a pas de ceps y a pas de raisin. |
1978, Vigneron à la retraite, 26 octobre(NE Bevaix).
[source orale]
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Nous avons eu deux fils et aujourd'hui c'est deux petits-fils qui viennent se faire «cocoler» ici dans notre maison construite entièrement de nos mains. |
1984, T. Rossier, Contes et légendes de Fribourg, p. 200.
[littérature]
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Cocolés chez Calvin [titre]. Les parlementaires comme des princes [...] Ils étaient aussi tous de bonne humeur. Il est vrai que les services du Parlement n'avaient rien négligé. Les huissiers étaient là pour prendre en charge les parlementaires et les cocoler comme des princes. |
1993, Le Matin, 21 septembre, p. 5.
[presse, journaux, périodiques]
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Les adolescentes qui pratiquent déjà l'équitation sont ravies de «cocoler» un cheval pendant quelques jours : «Elles le soignent bien. Elles lui mettent des perles dans la crinière, lui font des tresses», s'amuse G. C. |
1997, L'Express, 2 juillet, p. 3.
[presse, journaux, périodiques]
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Moi j'ai pas été cocolée dans mon enfance. |
1977, Témoin dans la cinquantaine, 7 septembre (NE Bevaix).
[source orale]
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«Cocolé» par toutes les mamans chèvres de la ferme, le quatuor n'en est pas moins bêlant de santé. |
2003, La Gruyère, 13 mars, p. 19.
[presse, journaux, périodiques]
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Quatorze semaines, c'est juste le temps d'apprivoiser, de trouver un rythme, de nourrir, de cajoler, de cocoler son nouveau-né sur son sein. |
2004, L'Express, 11 août, p. 32.
[presse, journaux, périodiques]
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Il y a mille façons de cocoler discrètement les riches contribuables: les déductions, la générosité en matière de domiciliation, les forfaits... |
2007, Le Temps, 22 juin, p. 36.
[presse, journaux, périodiques]
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Commentaire(s) intrazone |
FRANCE: La base Frantext fournit deux attestations de cocoler «dorloter» chez Annie Ernaux (Ce qu'ils disent ou rien, 1977, p. 139 ; La femme gelée, 1981, p. 169); cette romancière est originaire d'Yvetot (Seine-Maritime). — Cf. Morez (Haut-Jura) cocoler v. tr. «traiter une personne avec tendresse», Vourey (Dauphiné) se cocoler v. pron. «se ratatiner sur soi-même, à cause du froid» (v. TuaillonVourey, qui voudrait rattacher le mot à la famille de coquille), Lyon cocoler v. tr. «choyer, chérir, caresser». Voir également la variante coucouler dans DRF 2001 s.v. coucouner. ITALIE: Vallée d'Aoste cocoler, coqueler, coucouler «choyer, dorloter».
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