Citation(s) | Référence(s) |
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On est de Berne! Et avec Berne revient l'histoire, le gros ours s'approche en se dandinant et le suave rayon de miel, le verger, le grenier vaudois longuement et goulûment flairés hop, crac, les voici soudain croqués et avalés au début de la triste année 1536 dans un gros bruit de hallebardes, de chariots lourds, de chants de marche en dialecte et de semelles ferrées sur les chemins de vignes et les routes à huile des moines et des paysans. |
1969, J. Chessex, Portrait des Vaudois, p. 125.
[littérature]
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«Zu miiin' [sic] Befehl, Halt!» Quarante casquettes figées, visière plantée dans les coupoles, quarante uniformes luisant comme des caraques à la pistache, puis le garde-à-vous qui claque et se répercute en échos multiples aux colonnades de la sainte place. À trente mètres, Jean Calmet et sa classe entendaient le dialecte guttural de l'officier qui s'extasiait et révélait les mystères sans fin du Palais [fédéral]. |
1973, J. Chessex, L'Ogre, 182-3.
[littérature]
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Il y eut des rires. Mais le beau cousin ne se troubla pas pour si peu et poursuivit sa cour papelarde en dialecte haut-valaisan. |
1974, C. Bille, La Demoiselle sauvage, p. 160.
[littérature]
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Bienne, chacun le sait, est une ville bilingue. Deux tiers de la population parlent allemand, un tiers français. Or, mon père et mon oncle étaient totalement réfractaires aux langues étrangères et ils ne se sentaient véritablement à l'aise que dans leur patois ajoulot. Aussi, quand, quelque temps après, ils ouvrirent un atelier, il leur manquait une chose importante: la connaissance de l'allemand, plus précisément, celle du dialecte bernois. |
1974, R. Fell, Mes âges. Les années de formation, p. 9.
[littérature]
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Zurich : cours de dialecte pour étrangers [titre]. Les enfants s'exprimant dans une langue étrangère, en âge de fréquenter l'école enfantine à Zurich peuvent depuis quelque temps déjà se familiariser avec le parler d'outre-Sarine et assistant à des cours de dialecte suisse alémanique. |
1976, Tribune-Le Matin, 11 octobre, p. 3.
[presse, journaux, périodiques]
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Habitant depuis 1963 en Suisse allemande, j'ai pu et dû constater que les Suisses allemands parlent couramment le dialecte et utilisent l'allemand comme ils le feraient avec une langue étrangère. |
1993, L'Hebdo, 15 juillet, p. 7.
[presse, journaux, périodiques]
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Le Hochdeutsch n'est employé que pour le bulletin d'information. Mais le choix du schwyzertütsch pose des problèmes : quel dialecte employer quand on sait qu'un Argovien devra se concentrer pour décrypter les propos d'un Valaisan qui s'avouera lui-même réfractaire au parler appenzellois ? |
1994, Le Nouveau Quotidien, 17 janvier, p. 3.
[presse, journaux, périodiques]
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[...] K. a rédigé la première version de sa pièce en bernois. Pour lui, le bernois n'est pas un dialecte, mais une langue. Il lui a cependant fallu traduire sa pièce en Hochdeutsch pour qu'elle soit jouée en Allemagne avant de revenir sur les scènes suisses. |
1995, Le Nouveau Quotidien, 27 février, p. 26.
[presse, journaux, périodiques]
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Les Alémaniques sont bilingues en leur propre langue. Nous commençons par le dialecte, puis nous apprenons le haut allemand. Mais cet ordrechronologique, pour moi, n'est pas une échelle de valeurs. |
1995, Hugo Loetscher cité par Bertil Galland, Le Nouveau Quotidien, 23 juin, p. 21.
[presse, journaux, périodiques]
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[offre d'emploi] Profil idéal : âge 25-30 ans, homme de terrain solide – provenance branche du bâtiment ou de préférence tuyauteur ou sanitaire – connaissances de l'allemand ou du dialecte indispensable [sic] – lieu de résidence dans la région Bienne-Yverdon-Fribourg. |
1995, Nouvelliste et Feuille d'Avis du Valais, 30 juin, p. 14.
[presse, journaux, périodiques]
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Commentaire(s) intrazone |
FRANCE: En Moselle et en Alsace, dialecte est l'appellation usuelle des parlers germaniques d'Alsace et de Lorraine germanophone (DRF).
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