Vedette

algonquin (n. m.)
[alɡɔ̃kẽ, ɪn]

Définition

Péjor., vieux Langage barbare, incorrect, inintelligible; mauvais français.
(En emploi adv.). Parler algonquin.
[État des données: avancé]

Variante(s) graphique(s)

algonkin (parfois); algonquain (au XVIIe s.)
Citation(s) Référence(s)
– Je veux bien croire, mon... mon seigneur, que votre latin me menace de tous ses châtiments; mais j'ai eu le malheur de perdre ma pouliche du printemps. – Comment, drôle! tu veux te soustraire, pour une chétive bête de six mois, aux droits seigneuriaux établis par ton souverain, et aussi solides que les montagnes du nord [...] le sont sur leurs bases de roc. Quos ego! – Je crois, dit tout bas le censitaire, qu'il parle algonquin pour m'effrayer.
1863, Ph. Aubert de Gaspé, Les anciens Canadiens, p. 125.
[littérature]

Commentaires

Surtout chez les puristes et les chroniqueurs de langue.

Synonyme(s)

Origine

Innovation sémantique français du Québec

Historique

Depuis 1863. Évolution sémantique comparable à celle de iroquois.

Avis et recommendation(s)

L'OLF a confirmé les orthographes algonquins (au pluriel) et algonquine (au féminin) dans une recommandation (v. OLFAvisR-4, no 1656).
QU: 184