Citation(s) | Référence(s) |
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[...] tu aurais mérité une rude fessée, mais tu étais déjà le «gâtion» de ta grand-mère. |
1959, W. Dubois, En poussant nos clédars, p. 110.
[littérature]
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Ils ont fait de leur neveu un véritable gâtion. |
1975-1981, Enq. CD/II, (VD Arnex).
[enquêtes]
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Je ne sais pas ce qu'il deviendra. C'est un tel gâtion, sa mère lui passe tout! |
1975-1981, Enq. CD/II, (NE Colombier).
[enquêtes]
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Ne joue pas au petit gâtion! |
1975-1981, Enq. CD/II, (BE Tavannes).
[enquêtes]
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Le dernier né de la famille était incontestablement le gâtion de la maman. |
1975-1981, Enq. CD/II, (BE Tramelan).
[enquêtes]
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Chez les garçons, c'était Philippe qui avait ses faveurs, Philippe dont la taille trapue, le précoce embonpoint et aussi un peu le caractère devaient lui rappeler mon grand-père. [...] Elle [la grand-mère] allait lui apporter le goûter au pré quand celui-ci gardait la vache : une pleine gamelle de chocolat avec du «pain trempé coupé dedans», une ration aussi abondante pour lui tout seul que pour nous tous réunis. Le «gâtion» était tout content, bien entendu, car alors déjà s'affirmaient ses prédispositions de gros mangeur. |
1977, G. Clavien, Châtaignerouge, p. 266.
[littérature]
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Au-delà de ces accrochages je demeurais immuablement son chouchou, son gâtion [en ital. dans le texte], son trésor, sa dévotion, son amour absolu si tant est qu'on puisse accoler deux mots semblables sans crier au pléonasme ? |
1985, F. Bourquin et al., Le pays, la langue, p. 45.
[études scientifiques]
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La tendresse qui nous liait donna probablement naissance à une certaine jalousie, puisque fréquemment, encore aujourd'hui, il m'est seriné : «Tu étais le «gâtion» de ta grand-mère». |
1993, M.-F. Schenk, Notre autrefois, p. 15.
[littérature]
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