Vedette

samaritain, aine (n.)
[samaʀitɛ̃, ɛn]
Parfois écrit avec une majuscule.

Définition

Personne ayant suivi un cours de secourisme.
Suivre un cours de samaritain. La formation des samaritains. Certificat, diplôme de samaritain. La section locale des samaritains. L'Alliance suisse des samaritains (ASS).
[État des données: avancé]

Variante(s) phonétique(s)

[sama] (var. apoc. fam. sama)

Variante(s) polymorphique(s)

(forme apocopée) fam. sama
Citation(s) Référence(s)
Dans quelques-uns de nos villages qui ne possèdent ni médecin, ni infirmière diplômée, en général une personne dévouée et compétente, souvent une samaritaine ayant fait un stage dans un hôpital et pratiquant sous contrôle médical, donne des soins aux malades.
1972, Bulletin officiel des délibérations du Grand Conseil, Neuchâtel, 21 novembre, p. 908.
[textes administratifs ou officiels]
Immédiatement alertés, plus de 200 sauveteurs – police, personnel médical, samaritains, pompiers, protection civile, équipe de la gare – se sont rendus sur les lieux, pour se porter au secours des blessés, qu'il a fallu sortir des tôles tordues.
1976, 24 heures, 23 juillet, p. 1.
[presse, journaux, périodiques]
La Section mixte des samaritains de Lausanne organise un cours placé sous la direction d'un médecin. Les mesures à prendre lors d'accidents de toute sorte y sont expliquées, démontrées, exercées, conformément au programme élaboré en commun par la Croix-Rouge suisse et l'Alliance suisse des samaritains.
1976, Coopération, 2 septembre.
[presse, journaux, périodiques]
1 samaritaine ou 1 infirmière est recherchée du 27 juillet au 18 août 1977 pour la colonie de vacances G. L. à Corbeyrier [VD].
1977, Coopération, 21 juillet.
[presse, journaux, périodiques]
[Pour la variante Samaritrain, aine] Une fois l'an, les Samaritains vaudois [...] se retrouvent pour exercer et appliquer ce qu'ils ont appris à l'échelle des sections. [...] Répartis en une cinquantaine de patrouilles, les samaritains ont dû soigner de nombreux pseudo-blessés, la commission technique cantonale ayant porté l'accent sur les accidents de sport. Confrontés à des cas difficiles (fracture de la colonne vertébrale, pied arraché, énucléation, pour ne citer que quelques exemples), les samaritains durent faire appel à toute la gamme de leurs connaissances pour prendre les mesures adéquates en tenant compte de l'urgence des cas.
1977, Tribune-Le Matin, 5 septembre, p. 5.
[presse, journaux, périodiques]
[...] la réforme des structures de l'Alliance suisse des samaritains (ASS) a suscité un débat passionné. Certains délégués redoutent que la confusion s'installe avec la création de deux classes différentes de samaritains, alors que cette fonction reste très mal connue du grand public.
1994, L'Express, 12 mars, p. 10.
[presse, journaux, périodiques]
Durant deux mois, à raison de deux soirs par semaine, vingt-quatre personnes dont seize jeunes filles et jeunes gens de moins de dix-neuf ans ont suivi un cours de samaritain organisé dans le cadre du 75me anniversaire de la section d'Auvernier [NE]. Lors de la finale, devant un parterre d'invités, les participants ont pu démontrer tout ce qu'ils avaient appris et qu'ils maîtrisaient bien les gestes qui sauvent.
1996, L'Express, 12 avril, p. 15.
[presse, journaux, périodiques]
[Pour la variante sama] Pour l'année à venir, les «samas» de Bassecourt ont du pain sur la planche.
1993, Le Pays, 17 avril, p. 9.
[presse, journaux, périodiques]

Renvoi(s) à d'autres langues

Correspond à l'allemand CH Samariter(in) n. m. (f.), à l'italien CH samaritano n. m. et au romanche samaritan(a) n. m. (f.).

Répartition

  • s01 - Suisse romande

Origine

Innovation sémantique nom propre/marque déposée

Historique

Première attestation au fichier CD : 1930 («Il faut tout de suite la porter dans son lit et tâcher de la réchauffer, commande soudain madame Maublanc, se souvenant, enfin, de certains conseils entendus jadis à un cours de samaritains.» G. Rub, Le Malheur sur la ferme des Maublanc, p. 85). Lengert 1994 propose 1893 comme première attestation, mais sans référence textuelle. Statalisme pan-helvétique (voir Renvois à d'autres langues). Dénomination inspirée par la parabole du bon Samaritain (Luc, X, 29-37). — Un étymon samaritanus serait à ajouter à FEW 11, 136a. — SchüleListeLar 1978; Lar 1979; PLi dp. 1980; GR 1985; «Samariter ‘freiwilliger Krankenpfleger'» UnserWortschatz 1987; «samaritano» Petralli 1990; «Samariter(in)» PledariGrond 1993; Lengert 1994 (où le renvoi à FEW 11, 136a est incompréhensible, l'étymon ne s'y trouvant pas); DSR 1999; HenriCompl 2001, p. 37.

Étymon du FEW

samaritanus (à aj.)

Bilan métalinguistique

Emploi toléré. — Défense du français signale le mot mais sans le critiquer et mentionne son usage courant en Suisse romande. — Défense du français nº 191, juin 1979.

Français de référence

Équivalent(s)
sauveteur, n. m.; secouriste, n.
SU: 19367