Citation(s) | Référence(s) |
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En 1850, on était pas exempt de loteries, je le concède, mais jamais on ne se flanquait dans la tête des simagrées de cette catégorie et de cette famille-là. Même les plus zarzais dans la concerne [«les affaires»] de cette époque-là pensaient pas à ces choses-là, et lors même qu'ils y auraient songé, ils auraient été pleins d'esprit pour n'y pas mettre les doigts. |
1919, La Patrie, Montréal, 8 février, p. 19 (chron. humor.)
[littérature]
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– Dis donc, Violette, qu'est-ce qu'i' voulait, c't' habitant-là ? – Oh! c'est un espèce d'épais qu'était perdu! I' voulait la station. – Quiens, ça devait être un zarzais de par chez vous, de Saint-Jacques! – I' avait d'l'air assez bête pour ça, répondit la fille. |
1938, Ringuet, Trente arpents, p. 234.
[littérature]
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– Bertrand : T'aimes pas ça m'embrasser ? – Colombe : Oui mais pas comme ça. Tu me serres, tu me déranges tous les cheveux... [ ... ] – Bertrand (Baiser sonore). [ ... ] : C'est comme ça que je voulais t'embrasser. [ ... ] Des permissions pour embrasser une fille, ça se demande pas. Chu pas un zarzais. J'ai-t-y l'air d'un zarzais ? [ ... ] – Annonceur : Non, Bertrand n'a pas l'air d'un zarzais parce que les Zarzais ce sont les pêcheurs anglais de la côte qui sont venus des îles Jersey, et qu'on devrait appeler Jerseyais... |
1952, J.Bernier, Je vous ai tant aimé, 28 janvier, p. 6 (radio).
[radio-télévision]
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– La Zarzaise [ ... ] : Mouain! Ma mère dit que c'est toute ce que je peux faère. A demande tejours à Renelle, à Lucille, à Robartine pis à Paula de faire ben attention devant moé. «Tenez-la innocente», qu'à leu dit, «autrement es sœurs en voudront pas. Même pas pour faére leus commissions ou ben non pour quêter. Si a reste de même, y feront p't'être une touriére avec.» – Ti-Beu : Aye! Aye! Aye! Même pour laver leu plancher à quat' pattes y voudraient pas de toé, espèce de zarzaise. |
1975, A. Ricard, La gloire des filles à Magloire, p. 68.
[littérature]
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(Pour la variante zazais). Ah! Sainte-Etrète, faut ben être zazais comme un homme pour s'être fait ‘enfirouâper' pendant quatre ans, puis même pas s'en apercevoir après coup! |
1944, R. Choquette, Métropole, 11 avril , p. 1 (radio).
[radio-télévision]
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