Vedette

ban (n. m.)
[bɑ̃]
Le mot n'est guère attesté en constructions libres, et se rencontre essentiellement dans des syntagmes figés (voir autres sens).

Définition

Interdiction de pénétrer (sur un terrain, un chantier, une propriété).
[État des données: ]

Origine

Innovation sémantique français de référence

Historique

Emploi spécifique à la SR d'un mot du français général. Première attestation : XVe s., sous la forme mectre son ban pour les vendanges (v. Pier s.v. ban Hist. 1). On trouve dans TLF (s.v. ban 1 II B) mettre à ban, mis à ban (en parlant d'une forêt ), mais l'unique citation (nº 11) révèle qu'il s'agit en fait d'un helvétisme non identifié comme tel («dans la haute vallée du Rhône»). Voir encore Francophonie. — SchwId 4, 1274 s.v. Bann 5 a; Pier; CollinetPontarlier 1925; BoillotGrCombe 1929; GPSR 2, 219a-221a s.v. ban; FEW 15, I, 47-53, *ban; MüllerMarécottes 1961, p. 218; TLF 4, 109b-111a s.v. ban1; PR dp. 1984; GR dp. 1985; GassmannVully 1989; PLi dp. 1989; DudenSchweiz 1989; NPR 1993-2007 «Région. (Suisse)»; DuchetSFrComté 1993; DSR 1999; HenriCompl 2001, p. 9; DRF 2001; Garino 2003.

Étymon du FEW

*ban

Français de référence

Remarque(s)
Les emplois du français général publier les bans (de mariage) et mettre (quelqu'un) au ban de la société sont aussi connus et usités en Suisse romande.

Francophonie

Commentaire(s) intrazone
FRANCE: Le français régional de France nous fournit les données suivantes, à rapprocher de notre emploi : Grand'Combe ban «interdiction de mener paître le bétail», Pontarlier à ban «se dit d'un sentier où il est défendu de passer», Ramerupt à ban «se dit des bestiaux lâchés de l'écurie» (v. FEW 15, I, 50b, *ban 2 a).
SU: 19674