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allège#1 10.
Vedette
allège (adj.)
[alɜʒ]
Définition
Fig. Libre de toute contrainte, de toute gêne; à l'aise.
[État des données: avancé]
Variante(s) phonétique(s)
[aleʒ]
(pop.)
Variante(s) graphique(s)
alège, a(l)lége, (parfois) à lège (avec valeur de loc. adj., v. Étymologie/historique)
| Citation(s) | Référence(s) |
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| Il n'y a rien que j'adore plus que de causer avec un homme intelligent. Cependant, votre mémère me gêne. Si vous voulez on va aller la conduire vis-à-vis la cage des singes et puis après on sera plus allège pour causer un petit brin. |
1920, La Patrie, Montréal, 19 juin, p. 13 (chron. humor.).
[littérature]
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| Vous autres, vous savez pas ce que c'est d'aimer à voir du pays, de se lever avec le jour, un beau matin, pour filer fin seul, le pas léger, le cœur allège, tout son avoir sur le dos. |
1945, G. Guèvremont, Le Survenant, p. 221.
[littérature]
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| Peut-être obéit-il à une sincère flambée de bienfaisance, de celles qui laissent le cœur auto-attendri, la bonne conscience allège, les mains libres pour batifoler dans des infamies rachetées d'avance. |
1993, M. Proulx, Homme invisible à la fenêtre, p. 37.
[littérature]
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Origine
Maintien d'un lexème, d'un syntagme, d'une expression (avec son sens) parlers régionaux de France
Historique
Pour l'origine de la forme, voir sens 01. – Depuis 1920. Sans doute hérité de France; cp. dans le parler de l'île de Jersey : quand jé s'sai à la lige (ou au lige) « quand j'aurai le temps», v. LeMJers, s.v. lige).
QU: 199