Vedette

garde nomade (n. m.)

Définition

Elément de cette police constituée de soldats nomades.
[État des données: en cours]
Citation(s) Référence(s)
Les gardes nomades, musulmans, étaient sensibles à la propagande virulente diffusée par la radio du Frolinat (installée à Sebha en Libye) et le CSM [Conseil Supérieur Militaire] n'avait pas fait les gestes nécessaires pour s'assurer leur fidélité.
1985, B. Lanne, «Rébellion et guerre civile au Tchad (1965-1983)», dans Culture et Développement, p. 773, (Revue Internationale des Sciences du Développement, Bruxelles).
[presse, journaux, périodiques]
En mars 1968, les gardes nomades, auxiliaires de l'armée tchadienne, originaires du Tibesti, se révoltent et massacrent les soldats au nombre d'une dizaine qui occupent le fort [d'Aouzou].
1990, P. Claustre, L'affaire Claustre, p. 134, Paris, Karthala.
[littérature]

Commentaires

Employé dans tous les milieux.

Données encyclopédiques

« En mai 1941, cette police [appelée d'abord « Garde indigène »] devint « Garde territoriale ». Janvier 1951, elle prit le nom de « Garde nomade ». En 1960 enfin, elle devient « Garde nationale et nomade du Tchad » placée sous l'autorité du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité». (N'Djaména Hebdo, 29-06-1995).
TC: 20533