Vedette

madrassa (n. f.)

Définition

École musulmane de niveau primaire ou secondaire, dont l'enseignement est donc d'un niveau plus élevé que celui de l'école coranique.
[État des données: en cours]

Variante(s) morphologique(s)

medersa, médersah, médressa
Citation(s) Référence(s)
La création, en 1946, de la médersah d'Abéché, où l'on enseigne concurremment les disciplines et les matières du cycle secondaire français, répondait au souci de retenir au Tchad les étudiants attirés par les grandes universités du Moyen-Orient.
1965, P. Hugot, Le Tchad, p. 107, Paris, Nouvelles Editions Latines.
[littérature]
Une médersa implantée à Abéché donnait un enseignement primaire et secondaire arabe, délivrait des diplômes et envoyait certains de ses étudiants au Caire et à Karthoum.
1976, I. H. Khayar, Le refus de l'école, p. 77, Paris, Librairie d'Amérique et d'Orient.
[études scientifiques]
Vers la fin de son règne, en 1242, Douman [souverain du Kanem] fonda une medersa au Caire, destinée aux pèlerins du Kanem.
1980, J. Chapelle, Le peuple tchadien, p. 198, Paris, l'Harmattan - ACCT.
[études scientifiques]
[A une francophone qui s'étonne, au cours d'une réunion, qu'un cadre tchadien ne puisse pas parler français], la réplique des arabophones fuse aussitôt, véhémente, dans la bouche du directeur d'une madrassa : « la langue française sera boutée hors du Tchad comme le furent les troupes françaises ».
1998, N'Djaména Hebdo, 17 février.
[presse, journaux, périodiques]
Les madrassas sont des institutions d'éducation de base qui utilisent l'arabe comme langue d'enseignement en lieu et place du français (...). Dans les faits, les madrassas se comportent comme les écoles coraniques.
1998, M. Nomaye, L'éducation de base au Tchad, p. 79, Paris, L'Harmattan.
[études scientifiques]

Commentaires

Employé dans tous les milieux.

Synonyme(s)

TC: 20751