Citation(s) | Référence(s) |
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Ils estiment qu'il faudra 50 bons voyageurs, dont 24 occuperont les trois postes [de traite] et les 26 autres pour faire la découverte du Lac des Assenipoëlles [auj. Lac des Bois au Manitoba], à la Mer de l'Ouest. Ils estiment les gages de ces hommes à chacun 300 francs par an [...]. |
1717, document du Conseil de marine, dans Nouvelle-France, documents historiques, vol. 1, 1893, p. 149.
[archives et textes anciens]
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Les VOYAGEURS qui se sont engagés pour aller aux PAYS-HAUTS, dans la partie SUD OUEST, sont requis de se trouver à Montréal, au plus tard, le 30 du courant, afin de se préparer au départ. |
1833, La Minerve, Montréal, 4 avril, p. [3] (annonce).
[presse, journaux, périodiques]
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Il y a déjà longtemps de cela; c'était du temps des voyageurs, du temps que, tous les ans, il partait de nos villes et de nos campagnes un essaim de jeunes Canadiens pour les pays d'en haut (c'était le nom). Alors tous les jeunes gens qui avaient l'esprit et les goûts tant soit peu tournés du côté des aventures, s'engageaient à la société du Nord-Ouest. [...] Après avoir entamé et quelquefois même épuisé les avances qu'ils recevaient, et après s'être munis d'un couteau de poche, d'un briquet et d'une ceinture fléchée (ce dernier article était indispensable), nos jeunes voyageurs partaient, en chantant, pour se rendre à Lachine, le coeur gros d'amour, de larmes et d'espérances. Là, on s'embarquait en canot, et comme le chant donne de la force et du courage, [...] on entonnait la vieille romance, A la claire fontaine. De ces temps-là datent toutes nos jolies chansons de voyageurs [...]. |
1845, A. Poitras, «Histoire de mon oncle», dans É.-Z. Massicotte (éd.), Conteurs canadiens-français du XIXe siècle, 1902, p. 27-28.
[littérature]
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Le voyageur canadien est un homme au tempérament aventureux, propre à tout, capable d'être, tantôt, successivement ou tout à la fois, découvreur, interprète, bûcheron, colon, chasseur, pêcheur, marin, guerrier. Il possède toutes ces qualités, en puissance, alors même qu'il n'a pas encore eu l'occasion de les exercer toutes. [...] Les voyageurs canadiens ont découvert ou parcouru tout le nord de l'Amérique, des bouches du Meschacébé [Mississippi] à celles du Mackensie, de Terreneuve à Quadra et Vancouver : Ils ont battu leurs briquets et allumé leurs feux sur tous les points de ce vaste continent, et traversé pendant plus de deux siècles les pays de chasse de toutes les tribus sauvages. |
1863, J.-Ch. Taché, «Forestiers et voyageurs», dans Les Soirées canadiennes, vol. 3, p. 14-16.
[littérature]
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Une chopine de blé d'Inde, deux onces de saindoux, un peu de sel, le tout réduit par la cuisson en une purée épaisse, voilà la ration quotidienne d'un engagé. Aucun autre aliment n'est, paraît-il, aussi substantiel et aussi sain; à lui seul, il compose tout le menu des voyageurs jusqu'au Grand Portage. |
1938, L.-P. Desrosiers, Les engagés du Grand Portage, p. 11.
[littérature]
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Réalité propre |
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
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