Citation(s) | Référence(s) |
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On entendait le chant plaintif et monotone des voyageurs descendant le fleuve sur leurs cageux. |
1859, N. Opan, «Un épisode de 1812», dans La Ruche littéraire, mars, p. 13.
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C'est une rude chose que la descente des bois, à travers les remous et les rapides de l'Ottawa et du St. Laurent. Dans les endroits difficiles, tous les hommes sont mis en réquisition et les longues rames qui dirigent la cage battent l'eau sans relâche. Plus d'un voyageur, emporté par la vague, tombe dans un remous et y perd la vie. |
1873, N. Legendre, «Le voyageur», dans Album de La Minerve, Montréal, 27 mars, p. 196.
[littérature]
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Le canot s'éloigna du rivage. Les voyageurs, le coeur gros, donnèrent le premier coup d'aviron, et la légère embarcation, faisant tête au courant, se dirigea vers Montréal. Quinze jours plus tard, on était à Bytown, maintenant Ottawa, et quelques jours encore et les hardis bûcherons attaquaient de la cognée les géants des forêts du Nord. |
1878, H. Beaugrand, Jeanne la fileuse, p. 22.
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Le langage des hommes de chantier était métissé de mots anglais, apprêtés à la canadienne, et chez bon nombre, libéralement assaisonné de jurements. Les missionnaires qui visitaient chaque hiver les camps de bûcherons du St-Maurice et les curés de paroisses, ne cessaient de prêcher contre les blasphèmes des voyageurs qui scandalisaient leurs paroissiens et se répandaient comme une mauvaise herbe. |
1962, Sylvain, Horizons mauriciens, p. 124.
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Réalité propre |
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
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