Vedette

toast (n. f.)
[tost]

Définition

(Emploi critiqué). Syn. cour. de rôtie.
Faire, se faire des toasts. Faire brûler ses toasts. Faire des toasts sur le poêle. Beurrer ses toasts. Des oeufs, des toasts et du café. QU_e167
[État des données: avancé]

Variante(s) phonétique(s)

[tos]

Variante(s) graphique(s)

(parfois) tôsse, tausse
Citation(s) Référence(s)
– Jolicœur : Est-ce que je pourrais avoir une autre toast ? – Mme Jolicœur : Attends une minute : je peux pas aller plus vite que le toaster.
1946, L. Pelland, La famille Jolicœur, 14 janvier, p. 5 (radio).
[radio-télévision]
Tout à coup, Alexandre repoussa ses toasts. Il ne pouvait tout de même pas manger au moment où Gandhi venait de mourir.
1954, G. Roy, Alexandre Chenevert, p. 279.
[littérature]
Il y avait sur la table des cretons, du miel, du fromage, des pots de marmelade et de confiture, et une pile de toasts.
1974, J. Poulin, Faites de beaux rêves, p. 40.
[littérature]
Albertine couvrit sa toast d'une généreuse couche de beurre, l'oeil brillant de convoitise, puis elle mastiqua lentement, sérieusement, humectant chaque bouchée d'une petite gorgée de ce thé qu'elle buvait tellement bouillant qu'on s'attendait toujours à la voir hurler de douleur chaque fois qu'elle portait sa tasse à ses lèvres.
1980, M. Tremblay, Thérèse et Pierrette à l'école des Saints-Anges, p. 137.
[littérature]
Le café d'Élisabeth stoppe soudain, en plein milieu de sa trajectoire. Elle fronce les sourcils. [...] Élisabeth repousse son assiette avec sa toast à moitié grugée.
1992, M. Laberge, Quelques adieux, p. 113.
[littérature]

Origine

Emprunt d'un lexème, d'un syntagme, d'une expression (avec son sens) anglais

Historique

Depuis 1833 (ANQQ, gr. R.-G. Belleau, 13 mai : Une fourchette à toast). De l'anglais (v. OED et Webster 1986). Toast a pénétré également en français de France (attesté depuis la fin du XVIIIe s.), mais avec le genre masculin (v. RobHist), ce qui indique que le mot a été emprunté de façon indépendante des deux côtés de l'Atlantique.
QU: 2131