Citation(s) | Référence(s) |
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Oh! ici, tout près, perdue dans les bois, [...] il reconnaissait la cabane à sucre du père Legault. Il l'ouvrit [...] comme avec l'idée d'y surprendre dans les coins quelqu'ombre rajeunie de lui-même qui mangerait encore de la «trempette». |
1899, E. Choquette, Claude Paysan, p. 100-101.
[littérature]
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Mais, la bonne odeur et la tiédeur de la cabane nous accueillaient et on était vite à table pour dévorer des omelettes au lard et des oeufs cuits dans le sirop! Puis, pas besoin de vous parler du réduit ou de la trempette qu'on buvait à longs traits... |
1948, É. Coderre, Rêveries de Jean Narrache, 30 mars, p. 4 (radio).
[radio-télévision]
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De là la vogue des parties de sucre. Plusieurs semaines durant, les citadins envahissent par centaines les magnifiques érablières des alentours de Montréal, Québec, Trois-Rivières ou Sherbrooke. [...] ils prennent d'assaut les cabanes rustiques qui deviennent bientôt saturées d'alcool et de sirop, de babillages et de chansons. Le soir, en sortant de là, on sera repu de trempette, d'oeufs cuits dans le sucre brûlant, de sandwiches au jambon, de propos lestes. |
1965, J.-Ch. Harvey, Des bois... des champs... des bêtes..., p. 23.
[littérature]
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[...] la maîtresse d'école nous avait invités à former un grand cercle autour du chaudron plein de sève en ébullition et elle nous avait expliqué les différentes opérations conduisant à la fabrication du sucre du pays. Une première évaporation produisait un réduit légèrement sucré dans lequel nous avions fait une délicieuse trempette peu après notre arrivée. Ensuite, on obtenait le sirop; un prolongement de l'ébullition donnait de la tire qui se transformait en sucre à la fin du processus. |
1981, L. Allard, Mademoiselle Hortense, p. 206.
[littérature]
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Réalité propre |
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
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