Vedette

sandwich (n. f.)
[sanwɪtʃ]
Le mot s'emploie de plus en plus au masculin.

Définition

Mets constitué de deux tranches de pain (beurrées, ou recouvertes de moutarde, de mayonnaise, etc.) entre lesquelles on a placé des aliments (viandes froides, tomates, laitue, etc.).
Une sandwich au poulet, au fromage. Une sandwich aux tomates. Pain (à) sandwich. QU_e477
[État des données: avancé]

Variante(s) phonétique(s)

[sanwɪʃ] (pop.)
[sɑ̃dwɪ(t)ʃ] (perçu comme soigné)

Variante(s) graphique(s)

sandwiche (parfois, au sing.) ; sandwiches (le plus souvent, au pluriel)
Citation(s) Référence(s)
Toujours le même, vieux gourmand! Juste à temps pour le réveillon! – Voilà ce qui s'appelle une réception enthousiaste, sourit Fernand, en acceptant une sandwich que lui offrait Gilbert.
1931, Cl. Robillard, Dilettante, p. 84.
[littérature]
Et pis j'vous r'mercie ben gros, p'pâ, d'être v'nu m'chercher pour me donner à souper parce que la sandwiche que Michèle m'avait apportée, ça avait beau être une sandwiche dagwood [c.-à-d. une très grosse sandwiche, d'ap. le nom d'un personnage de bande dessinée], j'avais encore faim!
1950, P. Dagenais, Faubourg à m'lasse, 8 février, p. 2 (radio).
[radio-télévision]
Il n'y a rien de plus important que du bon pain, frais, plein de goût, pour faire des sandwichs appétissantes [...].
1955, La Presse, 19 janvier, p. 24 (annonce).
[presse, journaux, périodiques]
L'heure du dîner approche comme une consolation, un répit réparateur. Il ne va pas manger au restaurant : il est trop sale et puis ça coûte les yeux de la tête rien que pour une sanouiche [sic]. Toujours assis sur sa boîte, il grignote une sanouiche aux œufs parce que c'est vendredi aujourd'hui et qu'il faut faire maigre.
1965, A. Major, La chair de poule, p. 138.
[littérature]
Quand il avait terminé le sandwich, le cuisinier l'enveloppait dans un papier ciré et disait avec un accent de provenance indéfinie : «Une sandwich pour la madame Tremblay...»
1992, M. Tremblay, Douze coups de théâtre, p. 189.
[littérature]

Commentaires

Au Québec, le mot désigne le sandwich au pain de mie; on appelle plutôt sous-marin celui qui est préparé avec un pain de forme allongée de type baguette.

Origine

Emprunt d'un lexème, d'un syntagme, d'une expression (avec son sens) anglais

Historique

Depuis 1931 (au féminin); attesté une première fois en 1882, mais au masculin (dans J. Marmette, Récits et souvenirs, 1891, p. 114 : nous attaquons un sandwich au jambon qu'il nous faut avaler en deux temps). Emprunt de l'anglais (v. Webster 1986 et OED); en France, le mot est en usage depuis 1802 (v. Robert 1985 et TLF), mais l'emprunt paraît avoir été parallèle au Québec comme en témoigne la prononciation du mot. Le féminin a été en usage en France autrefois (seul genre noté par Littré; v. ReyDAngl-3 et RobHist).

Français de référence

Remarque(s)
Le mot s'emploie de plus en plus au masculin, comme en France. Comme en France, le mot s'écrit le plus souvent sandwiches au pluriel.
Réalité propre
Emploi qui réfère à une réalité propre au pays ou à la région de la variété de français, ou qui en provient.
QU: 2184