Citation(s) | Référence(s) |
---|---|
– Assez, mon ami, assez. Je m'aperçois que tu es en veine de m'égrener toute une litanie de jérémiades, et je te préviens que je n'aime pas les gens plaignards. Aussi, je m'empresse de te souhaiter bonne nuit et bonne chance. – Pars don pas comme un sauvage, ni ainque [= rien que] su'une jambe. Tiens, j'vas te servir une autre lampée de mon vin de rhubarbe. [...] Si t'étais ben aimable, supplia tout-à-coup le maître de céans, tu passerais la soirée avec moi. |
1904, R. Girard, Marie Calumet, p. 26-27.
[littérature]
|
(Dans une variante). – Le Survenant est parti! [/] Pendant que les marches geignaient sous son pas pesant, Didace ne faisait que dire : – Ça se peut pas! Ça se peut pas! [/] Alphonsine cria comme une perdue : – Oui, oui, il est parti. Quand je vous le dis... [/] Parti, le Survenant! Sans un mot. Sans un signe. Sans un geste de la main. [/] Encore essoufflée d'avoir monté si vite, Alphonsine s'indigna : – Un vrai sauvage, quoi! Ces survenants-là sont presquement pas du monde. Ils arrivent tout d'une ripousse [«en coup de vent»]. Ils repartent de même. C'est pire que des chiens errants. |
1945, G. Guèvremont, Le Survenant, p. 234-235.
[littérature]
|
Remarque(s) |
Voir sens 25.
|
---|