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Mais tout d'un coup, [...] v'là qu'j'entends crier comme une pardue la mère Picard [...] : – Aïe! aïe! p'tit coq! arrive icite, arrête ta jument! – Ben oui, ben oui, mais quoi c'qui a pour tant vous dégosiller! Le feu est pas à la maison ? – Non, non, mais écoute donc. Tu sais pas comme [tu] s'rais smart d'aller qu'ri [= quérir] m'sieu l'curé. Picard va passer [«mourir»], c'est sûr. L'véreux doit avoir de gros péchés qu'i crie comme un possédé après l'prêtre. |
1899, L. de Montigny, «Le rigodon du diable», dans Le Monde illustré, 18 février, p. 662.
[littérature]
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– Père : Ta mère m'a dit que tu voulais avoir du sirop d'érable. [...] Ça fait que je t'en ai acheté un gallon sur un habitant, en passant à Sainte-Dorothée, après-midi. – Aurore : Vous êtes ben smatte. Je vas aller chercher ma sacoche. – Père : Bah... ça presse pas. T'arrangeras ça avec ta mère. |
1944, Gr. Gélinas, Fridolinons '44, sketch «Et ils furent heureux...», p. 9 (radio).
[radio-télévision]
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J'aurais ben dû suivre ma première idée aussi quand je suis revenu de là-bas : faire mes affaires tout seul. J'ai voulu être «smat» avec toi et pis tu vois comment c'est que tu te conduis ? |
1963, J. Daigle, Margot, 22 janvier, p. 4 (radio).
[radio-télévision]
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Ben y [le boss] dit : tiens, tu diras pas que chus pas smatte, j'te donne congé demain matin. |
1973, Y. Deschamps, Monologues, p. 178.
[littérature]
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– Cherry, amère : Le gros Gène, si tu l'avais pas eu, t'aurais vécu maigre, hein ? – Ben : J'ai rien contre lui. Y a toujours été bin smatte pour moué. Mais toué c'est pas pareil. T'as jamais été capab' de t'nir parole. |
1975, A. Major, Une soirée en octobre, p. 85.
[littérature]
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