Citation(s) | Référence(s) |
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Soumis d'un côté aux coutumes anglo-saxonnes et de l'autre à l'influence française, nous manquons d'assurance aux repas parce que nous ne savons plus au juste comment les nommer. [...] Après le petit snack de l'après-midi, dont nous ne savons pas si c'est le thé, le goûter ou la collation, nous nous retrouvons devant le souper, dont nous nous demandons si par hasard il ne faudrait pas l'appeler le dîner; par un faux-fuyant bien de chez nous, de nombreuses familles se voient réduites à l'appeler timidement «le repas du soir». |
1968, C. Dubuc, Lettre à un Français qui veut émigrer au Québec, p. 88.
[littérature]
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– Puis moi ? Est-ce que j'en mange des mille-feuilles ? Quand je pense que j'hésite avant de m'acheter un paquet de beignes quand je vais faire le marché. – Ben manges-en des beignes, puis laisse-moi tranquille. Seigneur! Tu parles d'une affaire pour un petit snack de deux piastres! |
1976, M. Cabay-Marin, Les Berger, p. 132.
[littérature]
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Là, j'me lève, j'vas voir si j'ai oublié de barrer ma porte, est barrée, évidemment. J'me recouche, pis ça recommence. Je retourne à ma porte : est encore barrée. Là, j'me dis : j'vas m'faire un p'tit snack, ça va me faire dormir. J'vas dans la cuisine, j'ouvre mon frigidaire, je regarde la salade au poulet dans mon tupperware, yark! j'ferme mon frigidaire... Je retourne dans mon lit. |
1981, L. Roy et L. Saia, Bachelor, p. 52-53.
[littérature]
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La poutine conquiert le Canada anglais. Dans son classement annuel des universités canadiennes, le magazine Maclean's révèle que ce plat est désormais le «snack» des branchés des campus canadiens-anglais, où il a remplacé les ailes de poulet, les oignons frits et les natchos. |
1995, L'Actualité, 1er janvier, p. 10.
[presse, journaux, périodiques]
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