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Sont-ils nombreux les ennemis déclarés du peuple canadien catholique ? Je ne crois pas que ceux qui font profession d'impiété, soient légion parmi nos canadiens [sic] [...]. Nous comptons pour ennemis déclarés, tous les chiniquistes, les suisses, en un mot, tous les Canadiens revirés; un Canadien-français reviré n'est pas plus un Canadien que du vin aigri n'est du vin, c'est du vinaigre. |
1893, Z. Lacasse, Dans le camp ennemi, p. 11-12.
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[...] [le vieil homme] parlait [...] des suisses et de leurs mitaines qui empestent le pays. [...] Savez-vous pourquoi, par exemple, ils [le vieux et sa femme] ont pendant si longtemps refusé de vendre leur terre ? Les offres les plus alléchantes leur étaient venues de la part de protestants. Mais voici : les Pères X qui sont leurs voisins ont eux-mêmes pour voisin sur leur droite, un suisse canadien-français, un «reviré», comme on dit encore là-bas. |
1916, L. Groulx, Les rapaillages, p. 47-48.
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